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Com­pé­tence selon le § 34a GewO

Com­bien gagne-t-on en tant qu’agent de sécu­ri­té avec examen d’aptitude ?

Combien gagne-t-on en tant qu'agent de sécurité avec examen d'aptitude ?

Tour­ner autour du pot ne sert à rien. Une cho­se est clai­re : Le sec­teur de la sécu­ri­té clas­si­que est un sec­teur à bas salai­res!
Néan­mo­ins, le sec­teur de la sécu­ri­té off­re de la varié­té, des emplois à responsa­bi­li­té, des emplois pas­si­on­nants et aus­si des emplois tran­quilles. Et si l’on s’y prend intel­li­gem­ment, on arri­ve à joind­re les deux bouts. Mais com­bien gagne-t-on en tant qu’agent de sécu­ri­té titu­lai­re d’un cer­ti­fi­cat de compétence ?

Ce qui comp­te pour gagner sa vie dans le sec­teur de la sécurité

Si vous déci­dez de tra­vail­ler dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée ou si vous cher­chez un nou­vel employ­eur, les aspects finan­ciers jouent très cer­tai­ne­ment un rôle important. Plu­s­ieurs fac­teurs con­tri­buent à un bon salai­re horai­re. Vous trou­verez ci-des­sous les aspects les plus importants pour une rému­né­ra­ti­on plus attrayante.

Niveau d’é­du­ca­ti­on et de formation

Il est clair que plus vous êtes for­mé, plus les pos­si­bi­li­tés de gagner de l’ar­gent sont éle­vées. En tant qu’agent de sécu­ri­té non qua­li­fié, avec seu­le­ment une for­ma­ti­on selon le § 34a GewO, vous ne serez très sou­vent pas payé beau­coup plus que le salai­re mini­mum. L’ex­amen de com­pé­tence vous per­met d’aug­men­ter vot­re salai­re horai­re de base sans trop d’ef­forts.. Pour aller enco­re plus loin, il est pos­si­ble de sui­v­re une for­ma­ti­on con­ti­nue pour deve­nir agent de pro­tec­tion et de sécu­ri­té cer­ti­fié (Geprüf­te Schutz- und Sicher­heits­kraft) ou une for­ma­ti­on de spé­cia­lis­te de la pro­tec­tion et de la sécu­ri­té (Fach­kraft für Schutz und Sicher­heit). Le salai­re mini­mum est d’ail­leurs de 12,43 euros de l’heu­re dans tou­te l’Al­le­ma­gne depuis le 1er jan­vier 2023. L’aug­men­ta­ti­on à 13 euros de l’heu­re à par­tir du 1er avril 2023 est déjà décidée.

Qua­li­fi­ca­ti­ons supplémentaires

Des qua­li­fi­ca­ti­ons sup­p­lé­men­tai­res, par exemp­le en matiè­re de pre­miers secours ou de pro­tec­tion cont­re les incen­dies (par exemp­le en tant qu’as­sistant de pro­tec­tion cont­re les incen­dies), sont très uti­les et aug­men­tent la valeur mar­chan­de des agents de sécu­ri­té. Elles n’ont pas tou­jours un impact direct sur le salai­re horai­re, mais con­sti­tu­ent dans tous les cas un atout lors d’u­ne can­di­da­tu­re. Les qua­li­fi­ca­ti­ons sup­p­lé­men­tai­res sui­van­tes sont notam­ment envisageables :

Il ne faut pas non plus sous-esti­mer les com­pé­ten­ces inter­cul­tu­rel­les et les con­nais­sances en lan­gues étran­gè­res, à com­men­cer par les bases de l’anglais.

Acti­vi­té

Le sec­teur de la sécu­ri­té pré­sen­te de nombreu­ses facet­tes et les acti­vi­tés exer­cées par les agents de sécu­ri­té sont donc éga­le­ment très variées. Par con­sé­quent, les dif­fé­ren­ces de salai­re sont par­fois importan­tes. Les acti­vi­tés de sécu­ri­té, tel­les que la sur­veil­lan­ce sépa­rée et les simp­les acti­vi­tés de gar­di­en­na­ge, sont sou­vent mal payées. Les acti­vi­tés qui requiè­rent des com­pé­ten­ces par­ti­cu­liè­res per­met­tent sou­vent d’ob­te­nir un bon salai­re. Par exemp­le, dans la Sécu­ri­té aéri­en­ne, dans le domaine Trans­port de fonds et de valeurs, lors de l’ac­ti­vi­té en instal­la­ti­ons nuclé­ai­res, dans laquel­le Sur­veil­lan­ce des métros et des trains de ban­lieue ou en tant que spé­cia­lis­te NSL dans Pos­tes de con­trô­le d’ur­gence et de ser­vice le salai­re est sou­vent signi­fi­ca­ti­ve­ment plus éle­vé que la moy­enne du sec­teur. Pour con­naît­re le mon­tant exact du salai­re cor­re­spond­ant à l’ac­ti­vi­té, vous pou­vez con­sul­ter les Con­ven­ti­ons coll­ec­ti­ves de l’entre­pri­se. Si elles ont été décla­rées d’ap­pli­ca­ti­on géné­ra­le, ce qui est géné­ra­le­ment le cas, elles s’ap­pli­quent à tous les col­la­bo­ra­teurs. (Il est pré­fé­ra­ble d’a­jou­ter le Land à la recher­che Goog­le afin de limi­ter les résultats).

Horai­res de travail

Ceux qui sont déjà actifs dans le sec­teur et qui tra­vail­lent en équi­pe le savent bien : Le bio­ryth­me et la vie pri­vée souf­frent sou­vent de l’al­ter­nan­ce des horai­res de tra­vail. Tra­vail­ler en équi­pe de nuit, le diman­che et les jours fériés off­re cepen­dant sou­vent des avan­ta­ges finan­ciers décisifs. En fon­c­tion de l’É­tat fédéral/de la con­ven­ti­on coll­ec­ti­ve, il est pos­si­ble d’ob­te­nir des avan­ta­ges fis­caux. Sup­p­lé­ments pour tra­vail de nuit, du diman­che et des jours fériés qui ne sont pas à nég­li­ger. De plus, ces en fran­chise d’impôt! Les jours fériés, de nombreux end­roits sont 100% Sup­p­lé­ment pos­si­bleCela signi­fie qu’en plus du salai­re jour­na­lier pro­pre­ment dit, on reçoit la même som­me — mais sans impôts ! Sur le mois, cela per­met — bien sûr en fon­c­tion des heu­res de nuit, de diman­che et de jours fériés plu­s­ieurs cen­tai­nes d’eu­ros en plus gagner de l’ar­gent. Cela peut s’a­vé­rer lucra­tif, notam­ment autour de la nou­vel­le année ou à Pâques.

Heu­res supplémentaires/travail supplémentaire

Les heu­res sup­p­lé­men­tai­res sont bien sûr un aspect du temps de tra­vail. Néan­mo­ins, je sou­hai­te con­s­acrer ici un point sépa­ré à cet aspect. Pour­quoi ? Par­ce que l’expé­ri­ence mont­re que dans le sec­teur de la sécu­ri­té, on fait beau­coup d’heu­res sup­p­lé­men­tai­res, sou­vent bien plus que ce qui est auto­ri­sé par la loi, et avec trop peu de pau­ses ent­re les mis­si­ons. Réflé­chis­sez bien avant de vous lan­cer et de tra­vail­ler 200, 220, 240 heu­res par mois, voi­re plus.. Mon con­seil serait ici d’in­ves­tir plu­tôt dans une for­ma­ti­on con­ti­nue et de ne pas éch­an­ger autant de temps cont­re de l’ar­gent : Memen­to Mori — vot­re temps de vie est éga­le­ment limi­té. Fixez des prio­ri­tés et pre­nez une décis­i­on qui vous con­vi­en­ne, éga­le­ment pour vot­re avenir.

État fédé­ral

Com­me dans d’au­t­res sec­teurs, il exis­te un fos­sé ent­re l’ouest et l’est dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée. Aut­re­fois, ces dif­fé­ren­ces de salai­re étai­ent vrai­ment fla­gran­tes. Dans cer­ta­ins sec­teurs, les agents de sécu­ri­té de Ber­lin ne gag­naient même pas la moi­tié de ceux qui tra­vail­lai­ent en Baviè­re.  Les Län­der les mieux payés sont géné­ra­le­ment la Baviè­re, le Bade-Wurt­em­berg et la Rhéna­nie-du-Nord-West­pha­lie.. Les Län­der de l’Est, com­me le Bran­de­bourg ou le Meck­lem­bourg-Pomé­ra­nie occi­den­ta­le, sont tou­jours par­mi les moins bien payés. Dans les Län­der de l’Est, il y a quel­ques années enco­re, il était dif­fi­ci­le de gar­der la tête hors de l’eau avec un emploi d’agent de sécu­ri­té. Mais grâce au salai­re mini­mum et au rappro­che­ment pro­gres­sif des con­ven­ti­ons coll­ec­ti­ves, les dif­fé­ren­ces se rela­ti­vi­sent de plus en plus. En out­re, il ne faut pas oublier que là où l’on gagne plus, il y a géné­ra­le­ment aus­si des Coût de la vie (sur­tout les loy­ers) sont plus éle­vés. Réflé­chis­sez donc bien — si vous y pen­sez — si un démé­nage­ment en vaut vrai­ment la pei­ne pour vous.

Sec­teur

Pour beau­coup, l’ac­ti­vi­té de gar­di­en­na­ge évo­que de maniè­re très clas­si­que l’entre­pri­se de sécu­ri­té qui en tant que presta­tai­re de ser­vices s’oc­cupe de cli­ents exter­nes. Alors qu’aut­re­fois, dans les usi­nes, les employés vétérans rejoi­gnaient le ser­vice de pro­tec­tion de l’u­si­ne vers la fin de leur vie pro­fes­si­on­nel­le pour y effec­tuer des tâches moins péni­bles durant leurs der­niè­res années de tra­vail, la situa­ti­on a aujour­d’hui for­te­ment évo­lué. Des presta­tai­res de ser­vices de sécu­ri­té pro­fes­si­on­nels et exter­nes s’oc­cup­ent en tant que cli­ents d’un grand nombre d’entre­pri­ses du sec­teur éco­no­mi­que et indus­tri­el ou du sec­teur public. Mais il exis­te enco­re, mal­gré la ten­dance à l’ex­ter­na­li­sa­ti­on qui dure depuis des décen­nies. Le site pro­tec­tion inter­ne de l’u­si­ne. Dans l’in­dus­trie sur­tout, les acti­vi­tés de pro­tec­tion d’ob­jets et d’u­si­nes, si vous êtes direc­te­ment employé par l’entre­pri­se de fabri­ca­ti­on, très bien payé. Der Grund hier­für ist, dass Sie nach dem Bran­chen­ta­rif bezahlt wer­den, dem die Mas­se der Beleg­schaft ange­hört. Wer­fen Sie einen Blick in die Tableaux des tarifs de l’in­dus­trie métall­ur­gi­que et élec­tri­que! Ces rému­né­ra­ti­ons men­su­el­les jouent dans une aut­re ligue.

Allo­ca­ti­ons

Indem­ni­tés pré­vues par les con­ven­ti­ons coll­ec­ti­ves Il exis­te géné­ra­le­ment des indem­ni­tés pour les chefs de garde/d’équipe, pour les con­duc­teurs de chiens ou dans cer­tai­nes instal­la­ti­ons, com­me les sites mili­taires. De même, il exis­te sou­vent des allo­ca­ti­ons pour les ser­vices de gar­de, par exemp­le pour une acti­vi­té (sup­p­lé­men­tai­re) dans le corps de pom­piers de l’entre­pri­se. Elles vont de quel­ques cen­ti­mes par heu­re jus­qu’à plus de 10% de salai­re en plus. En Baviè­re, il y a en out­re un peu plus d’ar­gent si l’on tra­vail­le dans la région de Munich.
Les ent­re­pri­ses de sécu­ri­té ou leurs cli­ents pai­ent en out­re par­fois les allo­ca­ti­ons volon­tai­res (révo­ca­bles). Manch­mal gibt es auch Ein­mal-Prä­mi­en für beson­ders erfolg­rei­che Ein­sät­ze oder für her­aus­ra­gen­de Arbeits­leis­tun­gen. Lei­der sind die­se Art Zula­gen aber eher die Aus­nah­me. Immer häu­fi­ger vor­zu­fin­den ist aber eine Wech­sel­prä­mie, also so eine Art „Begrü­ßungs­geld“. Das allein soll­te aber aber nicht unbe­dingt der allei­ni­ge Grund für einen Arbeit­ge­ber­wech­sel sein.

Des chif­fres concrets

Vous sou­hai­tez con­naît­re des chif­fres concrets ?
Si vous avez lu l’ar­tic­le jus­qu’i­ci, vous vous rend­rez comp­te que c’est dif­fi­ci­le, car cela peut dépend­re de cer­ta­ins fac­teurs com­me l’É­tat, l’ac­ti­vi­té, les horai­res de tra­vail et leurs qua­li­fi­ca­ti­ons (sup­p­lé­men­tai­res). Voi­ci néan­mo­ins un exemp­le concret :

Cela don­ne envi­ron 2520 euros de revenu imposable (brut) et près de 420 euros de pri­mes non imposables. envi­ron 2170 euros net ont été trans­fé­rés. Ce cal­cul n’a tou­te­fois qu’u­ne valeur illus­tra­ti­ve. Le salai­re que vous rece­v­rez effec­ti­ve­ment peut dépend­re de nombreux facteurs !

Remar­que : La der­niè­re mise à jour de cet artic­le date de février 2023. Étant don­né que le salai­re mini­mum et les con­ven­ti­ons coll­ec­ti­ves font l’ob­jet d’ad­apt­a­ti­ons régu­liè­res, les con­di­ti­ons géné­ra­les peu­vent avoir chan­gé ent­re-temps ! (Tou­tes les don­nées sont sans garantie.)

Qui n’a pas beso­in d’un examen de compétence ?

Qui n'a pas besoin d'un examen de compétence ?

Seuls les agents de sécu­ri­té ont beso­in d’un examen de com­pé­tence qui acti­vi­tés de sur­veil­lan­ce par­ti­cu­liè­res con­for­mé­ment au § 34a GewO ou si vous sou­hai­tez vous mett­re à vot­re comp­te en cré­ant vot­re pro­pre ent­re­pri­se de sécu­ri­té. Par­mi les acti­vi­tés que l’on ne peut exer­cer qu’a­vec le per­mis 34a, on trouve notam­ment la sur­veil­lan­ce dans le domaine public, dans les zones d’en­trée ou dans diver­ses acti­vi­tés de sécu­ri­té à un pos­te de direc­tion : En savoir plus ici.
Cepen­dant, même si vous sou­hai­tez exer­cer une acti­vi­té pour laquel­le la réus­si­te d’un examen de com­pé­tence est en prin­ci­pe obli­ga­toire, il exis­te cer­tai­nes excep­ti­ons. Tou­tes les per­son­nes n’ont pas beso­in de l’at­te­sta­ti­on de com­pé­ten­ces, même si elles exer­cent des acti­vi­tés de sur­veil­lan­ce régle­men­tées ou si elles sont indé­pen­dan­tes en tant qu’entre­pre­neur de sécu­ri­té avec leur pro­pre ent­re­pri­se de sécurité.

Qui est dis­pen­sé de l’ex­amen de com­pé­tence 34a

En prin­ci­pe s’ap­pli­que : Les per­son­nes ayant sui­vi une for­ma­ti­on initia­le ou con­ti­nue de haut niveau avec un diplô­me recon­nu (IHK) dans le sec­teur de la sécu­ri­té n’ont pas beso­in d’u­ne atte­sta­ti­on de com­pé­ten­ces supplémentaire !

Mais atten­ti­on ! Il y a d’au­t­res piè­ges à évi­ter. Voi­ci les détails con­cer­nant la dis­pen­se de l’ex­amen de compétence :

Est dis­pen­sée de l’ex­amen de com­pé­tence tou­te per­son­ne qui, en tant que…

…a pas­sé avec suc­cès l’ex­amen final cor­re­spond­ant. La preuve de cet­te réus­si­te peut être appor­tée par la pré­sen­ta­ti­on du cer­ti­fi­cat d’ex­amen correspondant.

J’ai pas­sé avec suc­cès ce que l’on appel­le les “cours de sécu­ri­té d’entre­pri­se”. Est-ce que cela a la même valeur que l’ex­amen d’expertise ?

Non ! Les cours de pro­tec­tion de l’u­si­ne (cours de pro­tec­tion de l’u­si­ne 1–2 ou 1–4) sont — en l’ab­sence de réus­si­te à l’ex­amen de spé­cia­lis­te de la pro­tec­tion de l’u­si­ne — pas équi­va­lent ! Vous avez beso­in de l’ex­amen d’ex­per­ti­se. Par ail­leurs, l’ex­amen de spé­cia­lis­te en pro­tec­tion d’ouvra­ges de la Chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie n’est plus proposé. 

J’ai fait l’ar­mée fédé­ra­le. Dois-je quand même par­ti­ci­per à l’ex­amen d’expertise ?

En prin­ci­pe, oui. La pru­dence est de mise : En tant que mili­taire de base, sol­dat tem­po­rai­re ou sol­dat pro­fes­si­on­nel, vous devez pas­ser l’ex­amen de com­pé­tence — que vous soyez actu­el­le­ment enga­gé com­me sol­dat ou non — si vous sou­hai­tez (en plus) tra­vail­ler dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée et effec­tuer les tâches de sur­veil­lan­ce cor­re­spond­an­tes ou si vous devez le fai­re. Il n’y a qu’u­ne seu­le excep­ti­on pour les Feld­jä­ger, c’est-à-dire les gar­des-champê­tres de la Bun­des­wehr. Les Feld­jä­ger sont dis­pen­sés de l’ex­amen de com­pé­tence, car les mem­bres de la Feld­jä­ger ont acquis pen­dant les cours de for­ma­ti­on une gran­de par­tie des con­nais­sances exi­gées par l’ex­amen de com­pé­tence. Par exemp­le, les offi­ci­ers ou les ser­gents de cam­pa­gne n’ont donc pas beso­in de pas­ser un examen d’ex­per­ti­se de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie, la preuve est appor­tée par le cer­ti­fi­cat de for­ma­ti­on ou de ser­vice de la Bun­des­wehr. Tous les aut­res sol­dats doi­vent obte­nir le cer­ti­fi­cat 34a.

En tant qu’of­fi­ci­er de poli­ce, ai-je beso­in d’un cer­ti­fi­cat de compétence ?

Il exis­te des excep­ti­ons tant pour les poli­ciers au niveau des Län­der (Lan­des­po­li­zei­en) qu’au niveau fédé­ral (Bun­des­po­li­zei). Il en va de même pour les col­la­bo­ra­teurs du ser­vice péni­ten­ti­ai­re et pour le sec­teur des doua­nes qui por­te des armes. Il est important de noter que l’ob­li­ga­ti­on de pas­ser l’ex­amen de com­pé­tence n’est levée que si l’on tra­vail­le dans le ser­vice d’exé­cu­ti­on et que l’on a réus­si l’ex­amen de car­ri­è­re cor­re­spond­ant — au moins pour le ser­vice moy­en. Les poli­ciers qui tra­vail­lent en tant qu’a­gents de poli­ce n’ont donc pas beso­in d’un cer­ti­fi­cat de com­pé­tence.. De nombreux poli­ciers gagn­ent un peu plus d’ar­gent à tit­re pri­vé, par exemp­le en tant que videur. Dans les agglo­mé­ra­ti­ons où la vie est chè­re, com­me par exemp­le à Munich, Stutt­gart, Fran­c­fort, Ham­bourg, Ber­lin ou Düs­sel­dorf, un job d’ap­point dans une ent­re­pri­se de sécu­ri­té off­re une bon­ne pos­si­bi­li­té de reve­nus com­plé­men­tai­res. Con­seil en pas­sant : veil­lez à infor­mer vot­re employ­eur (prin­ci­pal) de vot­re acti­vi­té second­ai­re et, dans l’i­dé­al, à lui deman­der une auto­ri­sa­ti­on écrite.

J’ai étu­dié le droit, je suis titu­lai­re d’un LL.B. ou d’un examen d’É­tat en droit. Ai-je vrai­ment enco­re beso­in de l’ex­amen d’expertise ?

C’est à pei­ne croya­ble : mais il est clair que même les futurs juris­tes peu­vent trou­ver un inté­rêt à tra­vail­ler (à temps partiel) dans le sec­teur de la sécu­ri­té, que ce soit pour finan­cer leurs étu­des ou pour se fai­re une idée de la bran­che. Bien sûr : dans le domaine du droit (sécu­ri­té et ord­re publics, droit com­mer­cial, droit de la pro­tec­tion des don­nées, droit pénal et pro­cé­du­re péna­le, code civil, code de pro­cé­du­re péna­le, etc.), les diplô­més en droit sont déjà au point. C’est pour­quoi ils n’ont beso­in que de rat­tra­per les thè­mes rela­tifs à la pré­ven­ti­on des acci­dents dans le sec­teur de la sécu­ri­té et du gar­di­en­na­ge (UVV, DGUV Vor­schrift 23), au cont­act avec les per­son­nes et aux prin­cipes de base de la tech­ni­que de sécu­ri­té. Une atte­sta­ti­on de par­ti­ci­pa­ti­on à la pro­cé­du­re d’ens­eig­ne­ment de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie sert de preuve à cet effet. Si vous êtes titu­lai­re d’un cer­ti­fi­cat de fin d’étu­des de droit d’u­ne uni­ver­si­té ou d’u­ne aca­dé­mie déliv­rant un diplô­me équi­va­lent à un diplô­me d’ens­eig­ne­ment supé­ri­eur, vous n’a­vez pas beso­in de pas­ser l’ex­amen de com­pé­tence con­for­mé­ment à l’ar­tic­le 34a de la GewO.

Je tra­vail­le com­me agent de sécu­ri­té depuis de nombreu­ses années. L’expé­ri­ence pro­fes­si­on­nel­le ne suf­fit-elle pas com­me reconnaissance ?

Non, nor­ma­le­ment pas ! Tou­te­fois, il exis­te cer­tai­nes dis­po­si­ti­ons tran­si­toires pour les agents de sécu­ri­té “vétérans”. Les tra­vail­leurs de la sécu­ri­té pri­vée qui ont par­ti­ci­pé à la for­ma­ti­on néces­saire depuis le 1er avril 1996 ou qui tra­vail­lai­ent déjà dans le sec­teur de la sur­veil­lan­ce avant le 31 mars 1996 et qui étai­ent jus­qu’à pré­sent dis­pen­sés de la for­ma­ti­on en rai­son de cet­te date limi­te béné­fi­ci­ent d’u­ne “pro­tec­tion des droits acquis”. Atten­ti­on : on ne peut tou­te­fois se pré­va­loir de cet­te excep­ti­on que si l’on peut en out­re démon­trer qu’u­ne acti­vi­té de sur­veil­lan­ce inin­ter­rompue d’au moins trois ans a exis­té avant la date de réfé­rence du 1er jan­vier 2003. Pour tous les aut­res, qui ne sont actifs dans le sec­teur de la sécu­ri­té que depuis 2003, de tel­les excep­ti­ons ne sont pas envi­sa­ge­ables.
C’est donc com­pli­qué ! Mon con­seil : inves­tis­sez plu­tôt dans le pas­sa­ge de l’ex­amen de com­pé­tence et pro­fi­tez, même en tant qu’agent de sécu­ri­té expé­ri­men­té, d’u­ne “mise à jour des connaissances” !

Atten­ti­on : cas particuliers !

Il exis­te quel­ques aut­res cas par­ti­cu­liers, com­me la recon­nais­sance éven­tu­el­le de diplô­mes étran­gers. Il n’est pas non plus tou­jours évi­dent de savoir si l’ac­ti­vi­té à exer­cer néces­si­te, de par sa natu­re, un examen de com­pé­tence. S’il s’a­git d’u­ne simp­le acti­vi­té de gar­di­en­na­ge (par ex. signaleur de par­king) ou d’un simp­le con­trô­le avec arr­achage de bil­lets d’en­trée, aucun examen de com­pé­tence n’est géné­ra­le­ment requis, par­fois même pas l’in­for­ma­ti­on selon le § 34a GewO. Tou­te­fois, des cas limi­tes sont par­fois con­tes­tés, com­me par exemp­le la sur­veil­lan­ce ou les ser­vices de sécu­ri­té dans les musées ou cer­tai­nes con­stel­la­ti­ons d’ac­ti­vi­tés dans la pro­tec­tion des mani­fes­ta­ti­ons. (Ces cas limi­tes sont à nou­veau abor­dés ici sur le por­tail d’in­for­ma­ti­on dans des artic­les sépa­rés).
Une remar­que importan­te : Pour plus de sécu­ri­té, deman­dez (ou à vot­re employ­eur) à la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie et aux auto­ri­tés com­pé­ten­tes si vot­re qua­li­fi­ca­ti­on est suf­fi­san­te ou si vous devez en plus pas­ser l’ex­amen de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie con­for­mé­ment au § 34a GewO. Vous rece­v­rez alors un rens­eig­ne­ment per­son­nel juri­di­quement sûr. Si vous êtes nou­veau dans la sécu­ri­té pri­vée, vous pou­vez alors exer­cer les acti­vi­tés cor­re­spond­an­tes après véri­fi­ca­ti­on de la fia­bi­li­té et attri­bu­ti­on de l’ID de gardiennage !

Quel­les sont les ques­ti­ons posées lors de l’ex­amen d’expertise ?

Quelles sont les questions posées lors de l'examen d'expertise ?

Sujets d’examen/contenu de l’examen

Les thè­mes de l’ex­amen de com­pé­tence dans le sec­teur de la sur­veil­lan­ce (§ 34a GewO) sont les suivants

  1. Droit de la sécu­ri­té et de l’ord­re publics, y com­pris le droit commercial,
  2. Droit de la pro­tec­tion des données,
  3. Code civil,
  4. Droit pénal et pro­cé­du­re péna­le, manie­ment des armes,
  5. Pre­scrip­ti­on de pré­ven­ti­on des acci­dents pour les ser­vices de sur­veil­lan­ce et de sécurité,
  6. les rela­ti­ons avec les per­son­nes, en par­ti­cu­lier le com­porte­ment dans les situa­tions de dan­ger, les tech­ni­ques de déses­cala­de dans les situa­tions de con­flit, ain­si que les com­pé­ten­ces inter­cul­tu­rel­les, en ten­ant par­ti­cu­liè­re­ment comp­te de la diver­si­té et de la varié­té socia­le ; et
  7. Prin­cipes de base de la tech­ni­que de sécurité.

Pon­dé­ra­ti­on

Ce qui est par­ti­cu­liè­re­ment important pour la pré­pa­ra­ti­on, c’est que cer­ta­ins sujets compt­ent dou­ble. En par­ti­cu­lier, les con­tenu juri­di­que sont, en ce qui con­cer­ne la nota­ti­on plus for­te­ment pon­dé­ré, à savoir con­crè­te­ment Droit de la sécu­ri­té et de l’ord­re publics, Code civil ain­si que Droit pénal et pro­cé­du­re péna­le.

Aper­çu du nombre de ques­ti­ons et des points maxi­mum à obtenir :

  • Droit de la sécu­ri­té publi­que : 4 ques­ti­ons / 8 points
  • Droit du com­mer­ce et de l’in­dus­trie (GewO / BewachV) : 4 ques­ti­ons / 4 points
  • Droit de la pro­tec­tion des don­nées (BDSG/DSGVO): 4 ques­ti­ons / 4 points
  • Droit civil (BGB): 12 ques­ti­ons / 24 points
  • Droit pénal / Pro­cé­du­re péna­le : 12 ques­ti­ons / 24 points
  • Loi sur les armes (LArm) : 4 ques­ti­ons / 4 points
  • les règles de pré­ven­ti­on des acci­dents : 8 ques­ti­ons / 8 points
  • les rela­ti­ons avec les gens : 16 ques­ti­ons / 16 points
  • Tech­ni­que de sécu­ri­té : 8 ques­ti­ons / 8 points

Ques­ti­ons d’examen

Il est pré­fé­ra­ble de se con­cen­trer sur les ques­ti­ons d’ex­amen portant sur des sujets juri­di­ques. Il s’a­git ici de con­nais­sances fon­da­men­ta­les (loi fon­da­men­ta­le, par ex. structure/principes de l’É­tat) et sur­tout des artic­les per­tin­ents du code pénal (CP) et du code civil (BGB). Les ques­ti­ons clas­si­ques portent sur la struc­tu­re de base, les défi­ni­ti­ons juri­di­ques, les faits con­sti­tu­tifs avec leurs carac­té­ris­ti­ques ou les délits. Vous devriez éga­le­ment vous con­cen­trer sur ce que l’on appel­le les droits de tout un chacun (motifs de jus­ti­fi­ca­ti­on et d’ex­cu­se). Dans le domaine du code de pro­cé­du­re péna­le (StPO), l’ar­re­sta­ti­on pro­vi­so­i­re pré­vue au § 127 est pertinente.

L’ex­amen écrit et l’ex­amen oral portent tous deux sur les sujets énu­mé­rés ci-dessus.
La base juri­di­que est la Ordon­nan­ce sur la sur­veil­lan­ceà savoir le § 9 en rela­ti­on avec le § 7 BewachV. La lis­te des thè­mes d’ex­amen ou des con­te­nus d’ex­amen se trouve à l’an­ne­xe 2 de l’or­don­nan­ce BewachV.

 

Dans ce blog du por­tail d’in­for­ma­ti­on sur les com­pé­ten­ces, nous pré­sen­tons régu­liè­re­ment des ques­ti­ons qui peu­vent se pré­sen­ter sous cet­te for­me ou sous une for­me simi­lai­re lors de l’examen.
Pour obte­nir d’au­t­res con­seils d’i­ni­tiés et res­ter au cou­rant, vous pou­vez vous inscr­i­re gra­tui­te­ment à la news­let­ter : https://www.sachkunde-34a.de/insider-tipps-lernunterlagen-34a/

Qu’est-ce qu’un examen de com­pé­tence 34a ?

Qu'est-ce qu'un examen de compétence 34a ?

L’ex­amen d’ex­per­ti­se selon le § 34a du code du com­mer­ce est une qua­li­fi­ca­ti­on initia­le pour les employés du sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée. Il sert à attes­ter des con­nais­sances de base, notam­ment en ce qui con­cer­ne les aspects juri­di­ques fon­da­men­taux per­tin­ents pour l’ac­ti­vi­té de gar­di­en­na­ge et de sécu­ri­té. En out­re, la réus­si­te à l’ex­amen d’apti­tu­de avec atte­sta­ti­on de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie est une con­di­ti­on pré­alable pour pou­voir effec­tuer des tâches de sur­veil­lan­ce par­ti­cu­liè­res et s’é­ta­b­lir à son comp­te en tant qu’entre­pre­neur de sécurité.

Une atte­sta­ti­on de com­pé­ten­ces est obli­ga­toire pour les acti­vi­tés suivantes

En tant qu’agent de sécu­ri­té (sala­rié), vous avez beso­in d’u­ne atte­sta­ti­on de réus­si­te à un examen de com­pé­tence auprès de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie (con­for­mé­ment au § 34a GewO) si vous effec­tuez des sur­veil­lan­ces à l’en­trée de dis­co­t­hè­ques (videurs), des ron­des de con­trô­le dans la zone de cir­cu­la­ti­on publi­que (p. ex. City­strei­fe), des ron­des de con­trô­le dans des zones de droit de domic­i­le où la cir­cu­la­ti­on est effec­ti­ve­ment publi­que, des acti­vi­tés de pro­tec­tion cont­re les voleurs à l’é­ta­la­ge (détec­ti­ves de grands magasins ou de magasins), la sur­veil­lan­ce de cen­tres d’a­si­le et de loge­ments pour réfu­giés (uni­quement en tant que responsable) ain­si que la sur­veil­lan­ce de gran­des mani­fes­ta­ti­ons dont l’ac­cès est pro­té­gé (uni­quement en tant que responsable).

Le sens de l’ex­amen de compétence

La rai­son d’êt­re de l’ex­amen de com­pé­tence plu­s­ieurs rai­sons. Lors­que des per­son­nes pri­vées — dont font par­tie les col­la­bo­ra­teurs d’entre­pri­ses de sécu­ri­té — sur­veil­lent la vie ou les biens d’au­trui, cela impli­que des obli­ga­ti­ons par­ti­cu­liè­res et une gran­de responsa­bi­li­té. En tant qu’agent de sécu­ri­té, il faut d’u­ne part con­naît­re ses droits et les limi­tes juri­di­ques, c’est-à-dire savoir ce qui est auto­ri­sé et ce qui est inter­dit. D’aut­re part, en rai­son de la posi­ti­on de garant, on est tenu d’é­vi­ter les dom­mages au client/client. Con­trai­re­ment à la poli­ce, on ne dis­po­se pas de pou­voirs par­ti­cu­liers et il faut donc pou­voir éva­luer pré­cis­é­ment dans quel­le mesu­re on peut por­ter att­ein­te aux droits de tiers dans une situa­ti­on don­née. Si l’on va trop loin, le ris­que est grand d’êt­re soi-même dénon­cé pour des délits tels que la séquestra­ti­on ou les coups et bles­su­res. Si l’on dort pen­dant le ser­vice et que l’on ne rem­plit pas la mis­si­on de pro­tec­tion, on peut éga­le­ment se retrou­ver devant le tri­bu­nal pour délit d’o­mis­si­on si un dom­mage sur­vi­ent. C’est ent­re aut­res pour ces rai­sons — citées ici à tit­re d’exemp­le — qu’il est important d’ac­quérir les con­nais­sances tech­ni­ques néces­saires pour dis­po­ser plus tard de la sécu­ri­té d’ac­tion néces­saire à l’ac­ti­vi­té dans le sec­teur de la surveillance.

Mise à jour COVID-19 — Examen de com­pé­tence de la CCI

Mise à jour COVID-19 - Examen de compétence de la CCI

En avril 2021, j’a­vais écrit dans le bil­let de blog “Est-ce qu’il y a actu­el­le­ment des examens de com­pé­tence à la CCI à cau­se de Coro­na ?“Le mois der­nier, nous vous avi­ons infor­mé de la situa­ti­on actu­el­le con­cer­nant l’or­ga­ni­sa­ti­on des examens de la CCI. Pen­dant un cer­tain temps, les examens étai­ent annulés ou repor­tés. Un régime d’hy­giè­ne très strict était en vigueur.
Après les ter­gi­ver­sa­ti­ons de la poli­tique en matiè­re de mesu­res de pro­tec­tion Covid et de règles dif­fé­ren­tes, par­fois dif­fi­ci­le­ment com­pré­hen­si­bles d’un point de vue fac­tuel, une gran­de par­tie des direc­ti­ves anté­ri­eu­res ont ent­re-temps été abro­gées dans la plu­part des Länder.

Si vous avez été tes­té posi­tif au SRAS-CoV‑2 et que la date de vot­re examen appro­che, le mieux est de vous rens­eig­ner auprès de la CCI com­pé­ten­te sur la pro­cé­du­re actu­el­le­ment pos­si­ble. Il est pos­si­ble de se reti­rer de l’ex­amen et de se pré­sen­ter à nou­veau à une date ulté­ri­eu­re ou, selon l’É­tat fédé­ral, de se pré­sen­ter sous cer­tai­nes con­di­ti­ons de protection.

Remar­que : tou­tes les don­nées sont sans garan­tie (état au 20.11.2022). Veuil­lez tenir comp­te des direc­ti­ves actu­el­les de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie ou de l’É­tat fédé­ral qui orga­ni­se l’examen !

Pour­quoi tant de par­ti­ci­pan­ts échou­ent-ils à l’ex­amen de com­pé­tence ? (§ 34a GewO)

Pourquoi tant de participants échouent-ils à l'examen de compétence ? (§ 34a GewO)

Quel­les sont les rai­sons pour les­quel­les tant de can­di­dats échou­ent à l’ex­amen d’ex­per­ti­se de la CCI dans le sec­teur de la surveillance ?

C’est la ques­ti­on que se posent éga­le­ment Jörg Zitz­mann et Kai Delio­mi­ni dans le recom­man­da­ble Pod­cast sur la pro­tec­tion et la sécu­ri­té (vidéo ci-dessous !).

Aus­si bien Jörg Zitz­mann ain­si que Kai Delio­mi­ni sont très con­nus dans le sec­teur de la sécu­ri­té privée.
Ils sont tous deux mem­bres de jurys d’ex­amen de la Chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie dans le domaine de la pro­tec­tion et de la sécu­ri­té, auteurs de liv­res de pré­pa­ra­ti­on à l’ex­amen d’ex­per­ti­se et prés­ents sur You­Tube et dans des pod­casts avec de nombreu­ses vidé­os utiles.

Une per­son­ne sur deux ou trois échoue à l’ex­amen 34a !

Avec des taux d’é­chec assez fré­quents, com­pris ent­re 30 et 50%, la ques­ti­on se pose natu­rel­le­ment : à quoi cela est-il dû ?
Cer­ta­ins fac­teurs de réus­si­te ou d’é­chec sont évi­dents. Cer­ta­ins pro­blè­mes peu­vent être réso­lus rapi­de­ment et faci­le­ment, d’au­t­res néces­si­tent sim­ple­ment un app­ren­tis­sa­ge inten­sif, de la pra­tique et de la per­sé­vé­rance. Avant d’é­vo­quer plus loin ce que je con­sidè­re com­me les prin­ci­paux fac­teurs de (dys)réussite, voi­ci la très inté­res­san­te dis­cus­sion ent­re Jörg Zitz­mann et Kai Delio­mi­ni sur YouTube :

Mon top 5 des rai­sons pour les­quel­les tant de per­son­nes échou­ent à l’ex­amen de con­nais­sances pro­fes­si­on­nel­les écrit et oral de la CCI

D’a­près mon expé­ri­ence, les fac­teurs sui­vants con­sti­tu­ent les prin­ci­pa­les rai­sons d’un échec pour le “per­mis 34a” :

  1. Man­que de moti­va­ti­on / man­que d’intérêt
    De nombreux par­ti­ci­pan­ts ne voi­ent aucu­ne valeur ajou­tée dans l’ex­amen. Ils ne s’in­té­res­sent pas vrai­ment au con­tenu de l’ex­amen et ne veu­lent donc pas en app­rend­re davan­ta­ge. Ce phé­nomè­ne est par­ti­cu­liè­re­ment mar­qué chez les per­son­nes “envoy­ées” par leur employ­eur ou par l’a­gence pour l’em­ploi et qui ne s’in­té­res­sent en fait pas du tout au sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée. Mais même si la par­ti­ci­pa­ti­on est en soi une démar­che volon­tai­re : L’ex­amen n’est sou­vent pas per­çu com­me une chan­ce, mais com­me un mal néces­saire. Or, le man­que de moti­va­ti­on et d’in­té­rêt est dia­mé­tra­le­ment oppo­sé à la réus­si­te de l’examen.
  2. Pré­pa­ra­ti­on insuf­fi­san­te du contenu
    Cer­ta­ins pren­nent l’ex­amen à la légè­re. Des ques­ti­ons à choix mul­ti­ples avec des répon­ses pré­dé­fi­nies à cocher et seu­le­ment 50% de bon­nes répon­ses néces­saires pour réus­sir — qu’est-ce qui pour­rait mal tour­ner, se deman­de-t-on. Mais c’est loin d’êt­re le cas. Les thè­mes juri­di­ques sont par­ti­cu­liè­re­ment dif­fi­ci­les. A cela s’a­jou­tent l’ex­ci­ta­ti­on, en par­ti­cu­lier lors de l’ex­amen oral, et des ques­ti­ons qui néces­si­tent de réflé­chir un peu dans les coins. Celui qui n’a pas les con­nais­sances néces­saires et donc la sécu­ri­té d’ac­tion se cata­pul­te rapi­de­ment vers l’é­chec. Une pré­pa­ra­ti­on com­plè­te est essen­ti­el­le pour réus­sir l’examen !
  3. Con­nais­sances insuf­fi­san­tes de l’allemand
    Beau­coup de cho­ses ont déjà été dites et deman­dées au sujet des con­nais­sances en alle­mand. Il est cer­tain que de nombreu­ses per­son­nes tra­vail­lent dans le sec­teur de la sécu­ri­té sans être de lan­gue mate­r­nel­le alle­man­de. Le mul­ti­l­in­gu­is­me est sou­vent important pour le tra­vail, mais des con­nais­sances suf­fi­san­tes en alle­mand le sont tout autant. En effet, l’ex­amen est pro­po­sé exclu­si­ve­ment en alle­mand et vous devez éga­le­ment pou­voir com­mu­ni­quer avec assu­rance en alle­mand au quo­ti­di­en en tant qu’agent de sécu­ri­té. Les tex­tes juri­di­ques sont rédi­gés dans un lan­ga­ge dif­fi­ci­le, l’al­le­mand des fon­c­tion­n­aires est sou­vent tout aus­si dif­fi­ci­le à com­prend­re et les ques­ti­ons d’ex­amen dépen­dent par­fois de quel­ques mots qui peu­vent chan­ger le sens dans un sens ou dans l’aut­re ou don­ner des indi­ca­ti­ons de solution.
  4. La struc­tu­re et les moda­li­tés de l’ex­amen ne sont pas claires
    Pour beau­coup, le cad­re de l’ex­amen n’est pas tota­le­ment clair. Mais ce n’est qu’en sach­ant quels sujets sont importants et com­ment l’ex­amen est struc­tu­ré que l’on peut s’y prépa­rer de maniè­re ciblée et effi­cace. Ain­si, il y a des sujets sur les­quels on peut pas­ser rapi­de­ment, aux­quels on peut géné­ra­le­ment répond­re avec du bon sens. En revan­che, cer­ta­ins sujets compt­ent dou­ble et d’au­t­res néces­si­tent un app­ren­tis­sa­ge plus inten­sif. A cela s’a­jou­tent des valeurs empi­ri­ques con­cer­nant l’ex­amen oral et des con­seils tac­ti­ques pour le trai­te­ment des ques­ti­ons d’ex­amen, qui dev­rai­ent par exemp­le être trans­mis par un pro­fes­seur ou un auteur compétent.
  5. Des con­di­ti­ons indi­vi­du­el­les difficiles
    Bien sûr, les gens sont dif­fér­ents. Chacun appor­te des con­di­ti­ons per­son­nel­les dif­fé­ren­tes et les con­di­ti­ons géné­ra­les (par exemp­le les obli­ga­ti­ons fami­lia­les, le temps lib­re pour l’app­ren­tis­sa­ge, l’en­vi­ron­ne­ment d’app­ren­tis­sa­ge, etc.) jouent éga­le­ment un rôle important dans la réus­si­te ou l’é­chec. Vous con­nais­sez peut-être des per­son­nes qui mémo­ri­sent les cho­ses en les regar­dant rapi­de­ment et qui peu­vent les rap­pe­l­er en un cla­quement de doigts. Pour d’au­t­res, c’est beau­coup plus dif­fi­ci­le. Cer­tai­nes per­son­nes n’ont aucun pro­blè­me à par­ler devant d’au­t­res per­son­nes en situa­ti­on d’ex­amen, la plu­part sont bien sûr ten­dues, cer­ta­ins par­ti­ci­pan­ts souf­frent même d’u­ne véri­ta­ble peur de l’examen.

Deman­dez-vous dans quel­le mesu­re les points ci-des­sus s’ap­pli­quent à vous, com­ment vous pou­vez évi­ter les err­eurs de pré­pa­ra­ti­on et com­pen­ser les éven­tu­el­les lacu­nes. Vous trou­verez direc­te­ment sur le por­tail d’in­for­ma­ti­on sur les com­pé­ten­ces de nombreux con­seils et Liens vers d’au­t­res sites ou médi­as tels que You­Tube.


Con­seils de lec­tu­re actuels sur l’ex­amen de com­pé­tence 34a :

La légiti­me défen­se est-elle éga­le­ment pos­si­ble en cas de vol ou de vio­la­ti­on de domicile ?

La légitime défense est-elle également possible en cas de vol ou de violation de domicile ?

La légiti­me défen­se est la défen­se néces­saire pour évi­ter une attaque actu­el­le illé­ga­le cont­re soi-même ou cont­re autrui.

La légiti­me défen­se est un clas­si­que dans le domaine de l’ex­amen de com­pé­tence — et bien sûr aus­si élé­men­tai­re pour la pra­tique professionnelle !

Nous ren­con­trons la légiti­me défen­se dans trois lois à la fois, à savoir au § 32 Code pénal, en § 227 DU CODE CIVIL ALLE­MAND et aus­si dans la loi sur les infrac­tions admi­nis­tra­ti­ves en § 15 OWiG (loi sur les infrac­tions).
Dans l’ar­tic­le d’au­jour­d’hui, je ne m’in­té­res­se pas direc­te­ment à la légiti­me défen­se en tant que motif jus­ti­fi­ca­tif et à ses dif­fér­ents élé­ments con­sti­tu­tifs. Le tex­te de loi décrit pré­cis­é­ment quand on peut invo­quer la légiti­me défen­se, c’est-à-dire agresser phy­si­quement quel­qu’un sans se rend­re punissa­ble. Lors­que l’on se prépa­re à l’ex­amen d’apti­tu­de 34a dans le cad­re de cours ou de liv­res, le para­gra­phe rela­tif à la légiti­me défen­se est tou­jours décrit en détail et avec des exemp­les clairs.

Un coup de poing, une agres­si­on ! Défen­se, légiti­me défen­se ! Tout va bien ?

Dans l’ex­amen d’ex­per­ti­se dans le sec­teur de la sur­veil­lan­ce selon le § 34a de la GewO, au moins une ques­ti­on por­te pres­que tou­jours sur la légiti­me défen­se, par exemp­le sur les con­di­ti­ons dans les­quel­les on peut agir en légiti­me défen­se. La légiti­me défen­se con­sti­tue un motif de jus­ti­fi­ca­ti­on important pour agir cont­re des agres­seurs sans se rend­re soi-même punissa­ble. Com­me la légiti­me défen­se est un “droit de tout un chacun”, tou­te per­son­ne peut l’in­vo­quer, y com­pris bien sûr les agents de sécu­ri­té, pour autant que les con­di­ti­ons de la légiti­me défen­se soi­ent rem­pli­es. Ain­si, si le videur est sou­da­i­ne­ment atta­qué illé­ga­le­ment avec son poing, il peut repous­ser l’agres­seur. Il n’est pas punissa­ble, même si l’agres­seur est bles­sé et (espé­rons-le) perd la par­tie. Jus­que-là, tout est clair. Mais :

Qu’en est-il en cas de vol ou de vio­la­ti­on de domicile ?

Même en cas de vol ou de vio­la­ti­on de domic­i­le, il s’a­git d’u­ne attaque illé­ga­le, à savoir cont­re le bien juri­di­que qu’est la pro­prié­té ou le droit de domic­i­le. Dans ces exemp­les, il est tout à fait pos­si­ble de se défend­re et de repous­ser l’at­taque par la force ! Il faut cepen­dant tou­jours tenir comp­te de la pro­por­ti­on­na­li­té et, en prin­ci­pe, du moy­en uti­li­sé pour se défendre.

Quels sont les biens juri­di­ques qui peu­vent fai­re l’ob­jet d’u­ne légiti­me défense ?

De nombreux par­ti­ci­pan­ts à l’app­ren­tis­sa­ge par­tent à tort du prin­ci­pe que l’on ne peut tou­jours fai­re usa­ge de la force dans le cad­re de la légiti­me défen­se qu’en cas d’agres­si­on phy­si­que cont­re soi-même (légiti­me défen­se) ou cont­re une aut­re per­son­ne (aide d’ur­gence). Or, c’est faux ! En prin­ci­pe, tout bien juri­di­que (indi­vi­du­el) peut fai­re l’ob­jet d’u­ne légiti­me défen­se. Donc, out­re la vie, l’in­té­gri­té cor­po­rel­le et la san­té, éga­le­ment la pro­prié­té, l’hon­neur, le patri­moi­ne (etc.) d’u­ne personne. 

Est-ce qu’il y a actu­el­le­ment des examens de com­pé­tence à la CCI à cau­se de Corona ?

Est-ce qu'il y a actuellement des examens de compétence à la CCI à cause de Corona ?

La ques­ti­on de savoir si des tests 34a sont actu­el­le­ment effec­tués en rai­son de la pan­dé­mie est brûlante

En l’é­tat actuel des cho­ses, les cham­bres de com­mer­ce et d’in­dus­trie (CCI) ten­tent de main­te­nir les dates d’ex­amen existan­tes. Oui ! les examens ont géné­ra­le­ment lieu. Il peut tou­te­fois y avoir des écarts, car en prin­ci­pe, chaque chambre peut déci­der elle-même si un examen doit être effec­tué, sup­p­ri­mé sans être rem­pla­cé ou repor­té. Dans le cas de la cri­se coro­na­ri­en­ne actu­el­le, cela dépend éga­le­ment de la valeur d’in­ci­dence régio­na­le, des exi­gen­ces léga­les actu­el­les et des décis­i­ons politiques.

Plans de pandémie/concepts d’hy­giè­ne et direc­ti­ves de la CCI

La plu­part des cham­bres dis­po­sent de con­cepts d’hy­giè­ne qui défi­nis­sent les con­di­ti­ons dans les­quel­les les examens peu­vent être réalisés.
Pour de nombreu­ses cham­bres, les règles sui­van­tes s’ap­pli­quent (sans garantie) :

S’in­for­mer sur l’actualité !

La règ­le res­te valable : Rens­eig­nez-vous direc­te­ment auprès de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie qui orga­ni­se l’ex­amen pour savoir ce que vous devez respec­ter. — si, par exemp­le, une atte­sta­ti­on doit être pré­sen­tée ou si des chan­ge­ments de der­niè­re minu­te sont inter­ve­nus. Le site Inter­net de la CCI con­cer­née (mot-clé Actua­li­tés / Coro­na) four­nit ici rapi­de­ment des infor­ma­ti­ons substantielles.

Com­bien de temps dois-je me prépa­rer à l’ex­amen d’ex­per­ti­se (§ 34a GewO) ?

Combien de temps dois-je me préparer à l'examen d'expertise (§ 34a GewO) ?

La ques­ti­on cru­cia­le dans le domaine de la pré­pa­ra­ti­on aux matiè­res : com­bien de temps app­rend­re, com­bien s’exercer ?

La ques­ti­on de la durée de pré­pa­ra­ti­on est vrai­ment une ques­ti­on clas­si­que que l’on me pose régu­liè­re­ment. Mais il n’y a pas de répon­se tou­te fai­te à cet­te question.

La répon­se est : ça dépend !

Plu­s­ieurs fac­teurs influen­cent la durée de pré­pa­ra­ti­on. Un point essentiel rési­de dans l’app­ren­ant lui-même, d’au­t­res dans l’en­vi­ron­ne­ment d’app­ren­tis­sa­ge et les con­di­ti­ons géné­ra­les, ain­si que dans la maniè­re dont on se prépa­re. Voi­ci quel­ques expé­ri­en­cesCes chif­fres peu­vent bien enten­du vari­er d’un cas à l’autre :

Best Prac­ti­ce : ma recom­man­da­ti­on pour la pré­pa­ra­ti­on à côté

Si vous sou­hai­tez vous prépa­rer à l’ex­amen de com­pé­tence en l’e­space d’un ou deux mois et obte­nir vot­re cer­ti­fi­cat § 34a en tou­te sécu­ri­té, il a été con­çu pour vous. la tac­tique d’app­ren­tis­sa­ge sui­van­te a fait ses preuves :
Étu­diez 1 à 2 heu­res par jour avec vot­re maté­ri­el d’app­ren­tis­sa­ge. Le week-end, vous étu­diez un jour, au total au moins 8 heu­res de maniè­re très inten­si­ve — y com­pris le trai­te­ment de ques­ti­ons de test. (Si vous tra­vail­lez le week-end, pre­nez un aut­re jour de con­gé com­me jour d’étu­de inten­si­ve heb­domad­ai­re). A la fin de chaque pha­se d’app­ren­tis­sa­ge, vous effec­tuez quel­ques examens blancs afin de con­trô­ler vot­re niveau d’app­ren­tis­sa­ge (con­trô­le des objec­tifs d’app­ren­tis­sa­ge). Les jours sui­vants, vous étu­diez davan­ta­ge les domain­es dans les­quels vous ne vous sen­tez pas enco­re suf­fi­sam­ment à l’ai­se. Con­tinuez ain­si jus­qu’à ce que vous obte­niez des solu­ti­ons cor­rec­tes aux examens blancs sta­bles 90%. Vous devriez alors être en for­me pour l’ex­amen. Vous trou­verez d’au­t­res con­seils — éga­le­ment pour la pré­pa­ra­ti­on à l’ex­amen oral — sous www.sachkunde-34a.de/insider-tipps-lernunterlagen-34a.

Peut-on pas­ser l’ex­amen de com­pé­tence dans une aut­re langue ?

Peut-on passer l'examen de compétence dans une autre langue ?

Non. Pas­ser l’ex­amen 34a n’est pos­si­ble qu’en allemand.

Examen de com­pé­tence en matiè­re de sur­veil­lan­ce bien­tôt en rus­se, ara­be ou anglais

On m’a déjà sou­vent deman­dé si l’ex­amen de com­pé­tence selon le § 34a GewO pou­vait être pas­sé dans une aut­re lan­gue — com­me c’est le cas pour l’ex­amen du per­mis de con­dui­re qui, en Alle­ma­gne, se déroule ent­re aut­res en ang­lais, fran­çais, grec, ita­li­en, croa­te, polo­nais, por­tu­gais, rou­main, rus­se, espa­gnol et turc. Ce n’est pas pos­si­ble pour l’ex­amen de compétence !
Et c’est à mon avis une bon­ne cho­se. En effet, si les règles de la cir­cu­la­ti­on rou­tiè­re sont assez simi­lai­res dans l’UE, par exemp­le en ce qui con­cer­ne l’ap­pa­rence et la signi­fi­ca­ti­on des pan­neaux de signa­li­sa­ti­on, c’est plus déli­cat dans le domaine de la sécu­ri­té pri­vée. D’u­ne part, il faut pou­voir se dépla­cer avec une gran­de assu­rance à tra­vers les nor­mes juri­di­ques, c’est-à-dire con­naît­re en détail les lois et les règle­ments per­tin­ents du pays. D’aut­re part, on a tou­jours affai­re direc­te­ment aux gens et la com­mu­ni­ca­ti­on repré­sen­te un fac­teur essentiel dans les rela­ti­ons avec les aut­res, par exemp­le pour la déses­cala­de. Sans par­ler du fait que les tex­tes juri­di­ques alle­mands sont par­fois dif­fi­ci­les à com­prend­re sur le plan lin­gu­is­tique, la lan­gue a aus­si ses sub­ti­li­tés dans la pra­tique. Il est donc tout à fait logi­que de pou­voir com­mu­ni­quer dans la lan­gue du pays dans lequel on effec­tue son tra­vail. Bien enten­du, les con­nais­sances en lan­gues étran­gè­res sont éga­le­ment très importan­tes, si l’on pen­se par exemp­le à des évé­ne­ments avec un public inter­na­tio­nal, com­me des fes­ti­vals ou des salons. Le mul­ti­l­in­gu­is­me est un atout majeur dans le sec­teur de la sécurité.

 

A‑t-on beso­in d’u­ne preuve que l’on par­le suf­fi­sam­ment bien l’al­le­mand pour se pré­sen­ter à l’IHK ?

Lan­gue alle­man­de, lan­gue dif­fi­ci­le — c’est un dic­ton bien con­nu. L’expé­ri­ence mont­re que les per­son­nes dont la lan­gue mate­r­nel­le n’est pas l’al­le­mand ont par­ti­cu­liè­re­ment du mal à réus­sir l’ex­amen de com­pé­tence selon le § 34a GewO du pre­mier coup. Cela s’ex­pli­que notam­ment par le fait que les ques­ti­ons d’ex­amen ne sont pas tou­jours faci­les à com­prend­re. Il con­vi­ent donc, d’u­ne part, de bien se prépa­rer à l’ex­amen en ter­mes de con­tenu et, d’aut­re part, de dis­po­ser d’un cer­tain niveau de con­nais­sances lin­gu­is­ti­ques issues de la vie quo­ti­di­en­ne ain­si que de la lan­gue spé­cia­li­sée (ter­mes juri­di­ques, ter­mes tech­ni­ques du domaine de la sécu­ri­té, etc. Jus­qu’à pré­sent, les con­nais­sances lin­gu­is­ti­ques ne sont pas une con­di­ti­on d’ad­mis­si­on.. Cela signi­fie que vous n’a­vez pas beso­in de pré­sen­ter un cer­ti­fi­cat de lan­gue ou une preuve simi­lai­re pour pou­voir par­ti­ci­per à l’ex­amen de compétence.

 

Aides pour les par­ti­ci­pan­ts de lan­gue étran­gè­re aux cours de cul­tu­re générale

Si vous êtes nou­vel­le­ment arri­vé en Alle­ma­gne et que vous ne par­lez pas enco­re très bien l’al­le­mand, il est défi­ni­ti­ve­ment judi­cieux de par­ti­ci­per à un cours de lan­gue, même pour vous prépa­rer à l’ex­amen de la Chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie. Sou­vent, les uni­ver­si­tés popu­lai­res (VHS) pro­po­sent des cours de lan­gue. L’Of­fice fédé­ral pour la migra­ti­on et les réfu­giés (BAMF) encou­ra­ge en out­re la par­ti­ci­pa­ti­on à des cours de lan­gue ou d’in­té­gra­ti­on. De plus, les appli­ca­ti­ons d’app­ren­tis­sa­ge et bien sûr l’uti­li­sa­ti­on de la lan­gue alle­man­de au quo­ti­di­en peu­vent être très uti­les. Lexi­ques avec ter­mes tech­ni­ques pour le sec­teur de la sécu­ri­té sont dis­po­nibles dans le commerce.

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