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34a

Tra­vail­ler com­me agent de sécu­ri­té 34a : que fai­re si le chef sup­p­rime des services ?

Travailler comme agent de sécurité 34a : que faire si le chef supprime des services ?

Dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée, le tra­vail en équi­pe, le tra­vail de nuit et le tra­vail les jours fériés sont des con­di­ti­ons de tra­vail cou­ran­tes. Les agents de sécu­ri­té effec­tu­ent sou­vent un tra­vail dif­fi­ci­le pour assurer la sécu­ri­té des instal­la­ti­ons, des évé­ne­ments et des per­son­nes. Mal­heu­reu­se­ment, les Les salai­res dans ce sec­teur se situ­ent sou­vent dans le sec­teur des bas salai­res com­me par exemp­le le ser­vice de sur­veil­lan­ce sépa­rée. Si, en plus, des heu­res sont sup­p­ri­mées de maniè­re inat­ten­due, par exemp­le par­ce que l’em­ploy­eur perd un cont­rat important, et que l’on n’ar­ri­ve pas à att­eind­re son temps de tra­vail men­suel thé­o­ri­que (ou pour d’au­t­res rai­sons), un agent de sécu­ri­té 34a peut se retrou­ver dans une situa­ti­on finan­ciè­re dif­fi­ci­le. Cet artic­le met en lumiè­re les rai­sons qui con­dui­sent à la sup­pres­si­on de jours de tra­vail et pré­sen­te les pos­si­bi­li­tés qui s’offrent alors au col­la­bo­ra­teur de sécurité.

Quel­les sont les rai­sons pos­si­bles pour les­quel­les mon employ­eur me pla­ni­fie moins de jours de travail ?

Tout d’a­bord, il con­vi­ent d’a­bor­der briè­ve­ment le point de vue de l’entre­pri­se de sécu­ri­té. Dans la plu­part des cas, le fait que vous soyez moins sou­vent sur le tableau de ser­vice n’a (espé­rons-le) rien à voir avec vous per­son­nel­le­ment, mais avec des rai­sons opé­ra­ti­on­nel­les. Si l’em­ploy­eur les expli­que de maniè­re trans­pa­ren­te et que vous pou­vez les com­prend­re, cela off­re un meil­leur point de départ pour une solu­ti­on du pro­blè­me qui peut être accep­tée par les deux par­ties. Il est tou­te­fois pos­si­ble que cela con­dui­se à un con­gé-modi­fi­ca­ti­on ou à la recher­che d’un nou­vel emploi. Mais il se peut aus­si que la “péri­ode de vaches maig­res” soit cour­te et que vous puis­siez com­pen­ser les heu­res en tra­vail­lant plus le mois sui­vant ou que l’em­ploy­eur fas­se un ges­te envers vous d’u­ne aut­re manière.

Voi­ci dix rai­sons pos­si­bles pour les­quel­les vot­re employ­eur sou­hai­te rédui­re vos heu­res de travail :

  1. Baisse de la deman­de des cli­entsIl pour­rait y avoir moins de deman­de de ser­vices de sécu­ri­té, ce qui ent­raî­nerait une réduc­tion des heu­res de tra­vail nécessaires.
  2. Ralen­tis­se­ment éco­no­mi­queLa situa­ti­on éco­no­mi­que s’est peut-être dété­rio­rée, ce qui a ent­raî­né des rest­ric­tions de res­sour­ces et des réduc­tions de coûts.
  3. Chan­ge­ments dans la stra­té­gie com­mer­cia­leVot­re employ­eur a peut-être modi­fié sa stra­té­gie com­mer­cia­le, ce qui ent­raî­ne une adapt­a­ti­on des res­sour­ces humaines.
  4. Rota­ti­on du per­son­nel: Il est pos­si­ble que le per­son­nel fas­se l’ob­jet d’u­ne rota­ti­on afin de per­mett­re à tous les employés de tra­vail­ler et de répar­tir les heu­res de tra­vail de maniè­re plus équitable.
  5. Nou­vel­les tech­no­lo­gies ou auto­ma­tis­a­ti­on: Les Intro­duc­tion de nou­vel­les tech­no­lo­gies ou de sys­tè­mes auto­ma­ti­sés pour­rait avoir pour effet de rédui­re le nombre d’em­ployés nécessaires.
  6. Varia­ti­ons sai­son­niè­resLes heu­res de tra­vail pour­rai­ent être sou­mi­ses à des varia­ti­ons sai­son­niè­res, par exemp­le lors­que les beso­ins en per­son­nel de sécu­ri­té sont moind­res cer­ta­ins mois.
  7. Chan­ge­ments dans les cont­rats avec les cli­ents: Il est pos­si­ble que les cont­rats avec les cli­ents aient chan­gé et que cela ent­raî­ne une dimi­nu­tion du volu­me de travail.
  8. Rest­ric­tions léga­lesIl pour­rait y avoir de (nou­vel­les) rest­ric­tions léga­les, com­me par exemp­le des limi­tes maxi­ma­les pour les heu­res de tra­vail ou les temps de repos ent­re les équipes. Ou bien les direc­ti­ves existan­tes (par exemp­le cel­les de la loi sur le temps de tra­vail) sont désor­mais mieux respectées.
  9. fer­me­tu­re annuel­le ou pau­se sai­son­niè­reIl se peut que vot­re employ­eur ait déci­dé de rédui­re les heu­res de tra­vail pen­dant cer­tai­nes péri­odes, com­me les vacan­ces ou les pau­ses sai­son­niè­res (des cli­ents). La pan­dé­mie Covid, par exemp­le, avait éga­le­ment ent­raî­né des per­tur­ba­ti­ons tem­po­rai­res au sein du secteur. 
  10. Res­truc­tu­ra­ti­ons inter­nes à l’entre­pri­seVot­re employ­eur pour­rait pro­cé­der à une res­truc­tu­ra­ti­on inter­ne qui ent­raî­nerait une rééva­lua­ti­on des heu­res de tra­vail et de la répar­ti­ti­on des ressources.

Quel­les sont les pos­si­bi­li­tés dont je dis­po­se si mon employ­eur me deman­de de tra­vail­ler moins ?

Bien sûr : une ou deux heu­res ou pas — cela ne vaut pas la pei­ne de dis­cu­ter. Mais une per­te de 20, 30, 40%, voi­re plus, d’heu­res de tra­vail, c’est énor­me, car vous devez aus­si gagner vot­re vie. Le chef vous raye donc lar­ge­ment du tableau de ser­vice, vous affec­te à des équipes signi­fi­ca­ti­ve­ment moins nombreu­ses que d’ha­bi­tu­de et vous n’ar­ri­vez pas à fai­re vos heu­res — vous avez alors les pos­si­bi­li­tés suivantes :

  1. Véri­fier le cont­rat de tra­vail !
    C’est le point le plus important. En effet, ce qui est géné­ra­le­ment déter­mi­nant, c’est ce qui a été con­venu dans vot­re cont­rat de tra­vail. En effet, s’il y est men­ti­onné par exemp­le “temps plein”, l’em­ploy­eur est éga­le­ment tenu de vous employ­er en con­sé­quence. Ce que l’on entend par “temps plein” est géné­ra­le­ment défi­ni dans la con­ven­ti­on coll­ec­ti­ve cor­re­spond­an­te. Sou­vent, un nombre d’heu­res con­cret est éga­le­ment con­venu. Si vot­re cont­rat de tra­vail sti­pu­le par exemp­le 170 heu­res par mois, ce nombre d’heu­res doit en prin­ci­pe être respec­té (à l’ex­cep­ti­on de peti­tes varia­ti­ons, par exemp­le en rai­son de rem­pla­ce­ments pour cau­se de maladie).
  2. Con­sul­ter le tableau de ser­vice !
    Sou­vent, la pla­ni­fi­ca­ti­on des ser­vices dans le domaine de la sécu­ri­té, par exemp­le dans la pro­tec­tion de l’u­si­ne, se fait sur la base d’un ryth­me d’é­qui­pe défi­ni. Cela per­met de pla­ni­fier à l’a­van­ce, avec une cer­taine impré­cis­i­on bien sûr (par exemp­le en rai­son de l’é­ter­nel plan­ning des con­gés à venir). Le tableau de ser­vice con­cret pour le mois sui­vant est tou­te­fois déter­mi­nant : s’il y a par exemp­le 20 équipes, vous avez le droit de tra­vail­ler éga­le­ment ce nombre d’é­quipes. Une fois publié, un tableau de ser­vice ne peut être modi­fié qu’en accord avec les travailleurs.
  3. Cher­cher le dia­lo­gue et pro­po­ser acti­ve­ment une pre­sta­ti­on de tra­vail !
    Beau­coup de cho­ses peu­vent être cla­ri­fiées par la com­mu­ni­ca­ti­on. Cher­chez le dia­lo­gue avec vot­re supé­ri­eur et le con­sen­sus. Important : fai­tes savoir que vous n’êtes pas d’ac­cord avec les chan­ge­ments et pro­po­sez expres­sé­ment vot­re pre­sta­ti­on de tra­vail ! Vot­re employ­eur est tenu de vous four­nir le tra­vail con­for­mé­ment au cont­rat de tra­vail existant, vous met­tez vot­re pre­sta­ti­on de tra­vail à dis­po­si­ti­on con­for­mé­ment au contrat. 
  4. Vot­re employ­eur ne réa­git pas ? Relan­cez par écrit !
    Atti­rez l’at­ten­ti­on de vot­re employ­eur par écrit sur les aspects men­ti­onnés pré­cé­dem­ment. L’é­crit est important pour que vous ayez une preuve. Fixez un délai à vot­re patron, mais con­tinuez à vous mon­trer poli et coopé­ra­tif. Après tout, vous sou­hai­tez géné­ra­le­ment con­tin­uer à tra­vail­ler pour vot­re employeur.
  5. Si rien n’y fait : por­tez plain­te !
    Si tout cela ne por­te pas ses fruits, que l’em­ploy­eur ne réa­git pas et que les dis­cus­sions (éven­tu­el­le­ment avec le comi­té d’entre­pri­se) n’ont pas abou­ti, il res­te en fin de comp­te la plain­te devant le tri­bu­nal du travail.

L’a­vo­cat Jörg Zitz­mann a joli­ment pré­sen­té les faits dans le Chaî­ne You­Tube de l’A­ca­dé­mie de la sécu­ri­té:

Examen des com­pé­ten­ces — pour­quoi ? Ache­ter sim­ple­ment le per­mis 34a…

Examen des compétences - pourquoi ? Acheter simplement le permis 34a...

On n’a pas envie de pas­ser l’ex­amen et de le prépa­rer, on a déjà échoué plu­s­ieurs fois à l’ex­amen de com­pé­tence de la CCI ou on veut sim­ple­ment éco­no­mi­ser du temps et de l’ar­gent — tou­tes ces rai­sons peu­vent expli­quer pour­quoi on cher­che tou­jours à “ache­ter le per­mis 34a”. Vous décou­vr­i­rez dans cet artic­le pour­quoi ce n’est pas une très bon­ne idée.

Peut-on réel­le­ment ache­ter le “bil­let 34a” ?

Une brè­ve Recher­che Goog­le le mont­re : oui, on peut ache­ter un bout de papier qui a l’air d’êt­re un docu­ment offi­ci­el d’u­ne chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie. Mais atten­ti­on ! Si vous uti­li­sez de tel­les faus­ses preu­ves d’ex­amen, vous vous expo­sez à des pour­suites judi­ciai­res.
Ce que vous avez le droit de fai­re, c’est d’ac­cro­cher un tel papier fan­tai­sie dans le cou­loir de vot­re appar­te­ment pour vous amu­ser ou de l’uti­li­ser com­me allu­me-feu pour vot­re pro­chain bar­be­cue. En revan­che, si vous uti­li­sez un tel papier dans le cad­re de rela­ti­ons juri­di­ques, c’est-à-dire dans le cad­re d’u­ne can­di­da­tu­re ou de l’en­re­gis­tre­ment de vot­re ent­re­pri­se de sécu­ri­té, vous com­met­tez une fal­si­fi­ca­ti­on de docu­ments con­for­mé­ment au § 267 du code pénal :

(1) Celui qui, dans le but de trom­per les milieux juri­di­ques, aura fabri­qué un faux docu­ment, fal­si­fié un docu­ment authen­tique ou fait usa­ge d’un docu­ment faux ou fal­si­fié, sera puni d’u­ne pei­ne pri­va­ti­ve de liber­té de cinq ans au plus ou d’u­ne pei­ne pécu­ni­ai­re.
(2) La ten­ta­ti­ve est punissa­ble.
(3) Dans les cas par­ti­cu­liè­re­ment gra­ves, la pei­ne est une pei­ne d’em­pri­son­ne­ment de six mois à dix ans. […]

Les four­nis­seurs de ces ser­vices dou­teux savent que la pro­po­si­ti­on de cer­ti­fi­cats d’ex­amen de la CCI, de diplô­mes de fin d’étu­des et d’au­t­res cer­ti­fi­cats, jus­qu’au tit­re de doc­teur, est juri­di­quement dou­teu­se. Ceux-ci cher­chent avant tout à se fai­re rapi­de­ment de l’ar­gent. Les four­nis­seurs sont géné­ra­le­ment basés à l’étran­ger ou ne sont pas dis­po­nibles et évi­tent ain­si les con­flits juri­di­ques. En effet, les ven­deurs se ren­dent éga­le­ment punissa­bles dans cer­tai­nes cir­con­s­tances par­ce qu’ils uti­li­sent des mar­ques et donc des signes distinc­tifs pro­té­gés juri­di­quement (p. ex. le logo) des orga­ni­sa­ti­ons émettri­ces. De plus, cer­ta­ins ven­deurs don­nent même déli­bé­ré­ment l’im­pres­si­on qu’il s’a­git d’u­ne docu­ment léga­le­ment déli­v­ré et font en même temps de la publi­ci­té en dis­ant que l’on peut uti­li­ser ces faus­ses preu­ves dans les rela­ti­ons juri­di­ques. Les ven­deurs simu­lent donc sou­vent des faits erro­n­és et inci­tent par­fois, du moins indi­rec­te­ment, à uti­li­ser le faux ven­du com­me un docu­ment authen­tique. En tant qu’a­che­teur, vous pou­vez tou­jours être pour­suivi et vous vous expo­sez à des pour­suites si vous uti­li­sez effec­ti­ve­ment un tel docu­ment de fan­tai­sie à des fins professionnelles.

Où peut-on ache­ter l’at­te­sta­ti­on de compétences ?

La seu­le maniè­re léga­le d’ob­te­nir une “atte­sta­ti­on de réus­si­te à un examen de com­pé­tence” (c’est le ter­me exact) est de pas­ser avec suc­cès l’ex­amen de com­pé­tence de la Chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie. Vous trou­verez de nombreux sites gra­tuits Con­seils pour la pré­pa­ra­ti­on à l’ex­amen, Ques­ti­ons de test et un Forum d’ai­de sur ce site Inter­net. D’ail­leurs, pas­ser le vrai examen peut même être moins cher que cer­tai­nes off­res illé­ga­les de faux cer­ti­fi­cats.
L’hon­nête­té est ce qu’il y a de plus dura­ble ! Ne vous lais­sez pas ten­ter par de faus­ses off­res avec des preu­ves fal­si­fiées ! Cela n’en vaut pas la pei­ne, car vous serez démas­qué. Et pour le prix que vous pai­er­ez alors, vous auriez pu vous prépa­rer cor­rec­te­ment à l’ex­amen et le réus­sir de maniè­re tout à fait régulière.

Com­bien coû­te une fausse atte­sta­ti­on de compétences ?

Les prix com­men­cent à un peu moins de 10 euros pour une fausse preuve per­son­na­li­sée à télé­char­ger direc­te­ment en PDF.

Fausse attestation de compétence pour le permis 34a
Fausse atte­sta­ti­on 34a à télé­char­ger en PDF
Ce “four­nis­seur bon mar­ché” de faus­ses preu­ves souli­gne cer­tes qu’il ne faut pas uti­li­ser les docu­ments ache­tés, mais il a tout de même indi­qué un siè­ge social aux États-Unis pour sa pro­pre sécu­ri­té. Il sait pourquoi.

Peut-être la par­tie émer­gée de l’ice­berg est un four­nis­seur qui pro­po­se tou­tes sor­tes de cer­ti­fi­cats et de diplô­mes — dont divers diplô­mes pro­fes­si­on­nels, des cer­ti­fi­cats de fin d’étu­des second­ai­res, des licen­ces et des mas­ters de gran­des éco­les, des diplô­mes uni­ver­si­taires et même des doc­to­rats. Ces papiers impri­més sont dis­po­nibles à un “prix déri­soi­re” de plu­s­ieurs cen­tai­nes d’eu­ros — une affai­re appa­rem­ment ren­ta­ble. Il fait en out­re la pro­mo­ti­on com­mer­cia­le de son off­re par le biais d’u­ne annon­ce publi­ci­taire sur Goog­le, qui appa­raît tout en haut de la page de résul­tats pour les ter­mes de recher­che cor­re­spond­ants — voir illus­tra­ti­on ci-des­sous. Ce com­mer­çant frau­du­leux fait même de la publi­ci­té en dis­ant qu’il s’a­git d’u­ne off­re léga­le et de “100% docu­ments authen­ti­ques et enre­gis­trés, qui peu­vent être véri­fiés par l’université/l’entreprise de for­ma­ti­on, mais aus­si par vot­re employ­eur”. une con­ne­rie totale !

34a-Publicité sur Google (preuve de la fausseté)
Publi­ci­té Goog­le pour une “preuve originale
Main­ten­ant, par­lons fran­che­ment : avec une con­tre­fa­çon ache­tée ou cré­ée et impri­mée par vous-même, vous serez de tou­te façon démas­qué — et c’est là que les cho­ses devi­en­nent vrai­ment dés­ag­ré­a­bles et vrai­ment plus chè­res. Vous décou­vr­i­rez dans la sec­tion sui­van­te pour­quoi il en est iné­vi­ta­blem­ent ain­si.

Pour­quoi il est vrai­ment stu­pi­de de pré­sen­ter un cer­ti­fi­cat 34a falsifié

Il y a quel­ques années enco­re, on aurait con­sidé­réunSi le cer­ti­fi­cat fal­si­fié n’a­vait pas été décou­vert lors de la can­di­da­tu­re, d’un con­trô­le de la doua­ne ou de la poli­ce ou d’u­ne deman­de de rens­eig­ne­ments auprès de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie, l’agent de sécu­ri­té aurait pu avoir de la chan­ce. Mais depuis le 1er juin 2019, il exis­te le regist­re cen­tral des gar­di­ens, où tou­tes les don­nées sont ras­sem­blées.. Vot­re employ­eur doit vous y annon­cer avant le début de l’em­ploi et attendre la vali­da­ti­on. Ce n’est qu’a­lors que vous rece­v­rez un numé­ro d’i­den­ti­fi­ca­ti­on d’agent de sécu­ri­té et que vous pour­rez com­men­cer à tra­vail­ler. Dans le cad­re de ce con­trô­le et de la com­pa­rai­son des don­nées, il appa­raît rapi­de­ment que vous avez pré­sen­té un faux docu­ment.. Vous en assu­mez tou­tes les con­sé­quen­ces péna­les et civiles !

Inves­tis­sez plu­tôt dans le vrai Examen de com­pé­tence à la Chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie. Infor­mez-vous gra­tuit ici sur le por­tail d’information. 

Le por­tail d’in­for­ma­ti­on sur l’ex­amen de com­pé­tence 34a est désor­mais dis­po­nible en plu­s­ieurs langues !

Le portail d'information sur l'examen de compétence 34a est désormais disponible en plusieurs langues !

Vous ne par­lez pas alle­mand, mais une aut­re langue ?
En Alle­ma­gne, la main-d’œu­vre qua­li­fiée est actu­el­le­ment recher­chée de tou­te urgence dans de nombreux sec­teurs. L’un de ces sec­teurs est celui de la sécu­ri­té pri­vée. Pour pou­voir tra­vail­ler dans un ser­vice de sécu­ri­té en Alle­ma­gne, vous avez beso­in, pour de nombreu­ses acti­vi­tés de gar­di­en­na­ge, de la Examen de com­pé­tence selon le § 34a du code de l’in­dus­trie et de l’ar­ti­sa­nat (Gewer­be­ord­nung). Vous êtes alors un can­di­dat qua­li­fié, titu­lai­re d’un cer­ti­fi­cat de com­pé­tence 34a et vous avez d’ex­cel­len­tes com­pé­ten­ces. Per­spec­ti­ves d’em­ploi avec rému­né­ra­ti­on cor­re­spond­an­te!

Infor­ma­ti­ons sur l’ex­amen alle­mand 34a-Sach­kunde­prüf­ung (Secu­ri­ty) dans vot­re langue

Vous trou­verez ici, sur le por­tail d’in­for­ma­ti­on sur les com­pé­ten­ces, de nombreu­ses infor­ma­ti­ons gra­tui­tes sur l’ex­amen alle­mand de com­pé­ten­ces pour les agents de sécu­ri­té. Navi­guez via le menu prin­ci­pal tout en haut par­mi nos Pages d’in­for­ma­ti­on, par­cou­rez les der­niers artic­les de blog ou uti­li­sez de maniè­re ciblée les Recher­che. Si vous avez une deman­de indi­vi­du­el­le, vous pou­vez éga­le­ment nous cont­ac­ter à tout moment. Poser vot­re ques­ti­on sur le forum d’ai­de.

Lan­gues dis­po­nibles sur le por­tail d’in­for­ma­ti­on sur la cul­tu­re générale

Nor­ma­le­ment, le sys­tème recon­naît auto­ma­ti­quement la lan­gue que vous uti­li­sez et règ­le le por­tail 34a sur cet­te lan­gue. A cet égard, les lan­gues sui­van­tes sont actu­el­le­ment pri­ses en charge :

Vous pou­vez tou­jours adap­ter la lan­gue du site web via le menu de sélec­tion en haut à gau­che (dra­peau et code de lan­gue). Ou tout sim­ple­ment en cli­quant sur le bou­ton ci-dessous :

Pré­pa­ra­ti­on aux com­pé­ten­ces et examen de com­pé­ten­ces dans une aut­re langue ?

L’ex­amen de com­pé­tence ne peut être pas­sé qu’en alle­mand. Il exis­te cepen­dant quel­ques off­res qui aident les locu­teurs de lan­gues étran­gè­res à se prépa­rer — par exemp­le la lit­té­ra­tu­re, ent­re aut­res Lexi­ques des ter­mes tech­ni­ques 34a et leur tra­duc­tion.

Vot­re lan­gue n’est pas disponible ?
N’hé­si­tez pas à écr­i­re un com­men­tai­re sur cet­te page, en des­sous de ce bil­let de blog. Indi­quez-nous la lan­gue dans laquel­le vous sou­hai­tez que nos infor­ma­ti­ons 34a soi­ent tra­dui­tes. Nous nous ferons un plai­sir de prend­re en comp­te vos sug­ges­ti­ons d’a­mé­lio­ra­ti­on et de les mett­re en œuvre dans la mesu­re du possible.

Com­prend­re les ques­ti­ons d’ex­amen et y répond­re cor­rec­te­ment : 10 con­seils tac­ti­ques simp­les pour réus­sir l’ex­amen écrit de con­nais­sances pro­fes­si­on­nel­les de la CCI (per­mis 34a)

Comprendre les questions d'examen et y répondre correctement : 10 conseils tactiques simples pour réussir l'examen écrit de connaissances professionnelles de la CCI (permis 34a)

Les tests et ques­ti­ons d’ex­amen gra­tuits pour la pré­pa­ra­ti­on à l’ex­amen d’ex­per­ti­se (§ 34a GewO) sont très uti­les pour s’en­traî­ner. Mais les con­seils tac­ti­ques sont pres­que aus­si importants. En effet, même si vous ne con­nais­sez pas immé­dia­te­ment la répon­se à une ques­ti­on du test 34a, vous pou­vez réus­sir l’ex­amen 34a à l’ai­de de quel­ques con­seils et astuces.

Pas d’i­dée, pas de répon­se ? Non, s’il vous plaît !

On ne peut pas tout savoir. Même si l’on s’est bien pré­pa­ré au test 34a avec des ques­ti­ons de test, des examens blancs et d’au­t­res maté­ri­els d’app­ren­tis­sa­ge, il se peut que l’on ne sache tout sim­ple­ment pas com­ment répond­re à cer­tai­nes ques­ti­ons. Si : Même si l’on ne con­naît pas la répon­se à une ques­ti­on d’ex­amen, on peut fran­chir l’ob­s­ta­cle de l’ex­amen de compétence !

10 con­seils simp­les pour réus­sir l’ex­amen d’expertise

Si vous pre­nez en comp­te les indi­ca­ti­ons sui­van­tes pour l’ex­amen écrit de la CCI sur les com­pé­ten­ces § 34a GewO, vous pou­vez mar­quer des points même si vous avez des lacunes :

  1. Il peut un doit être cor­rec­te, ou il peut deux solu­ti­ons être cor­rect. N’in­di­quez donc jamais trois solu­ti­ons ou plus com­me étant correctes !
  2. Simp­le ou plu­ri­el ? Notez si, dans le Ques­ti­on­ne­ment après une ou plu­s­ieurs répon­ses cor­rec­tes est deman­dé ! Exemp­le : pour une ques­ti­on com­men­çant par “Quel­le est la con­di­ti­on pré­alable ?enSi la ques­ti­on com­mence par “un agent de sécu­ri­té doit rem­plir…”, il y a plus d’u­ne bon­ne solution.
  3. Notez le Con­tex­te de la ques­ti­on (domaine thé­ma­tique)! Par exemp­le, si la ques­ti­on por­te sur des faits rele­vant du droit pénal (CP), une répon­se se réfé­rant au droit civil (BGB) ne peut pas être correcte. 
  4. Fai­tes atten­ti­on à For­mu­la­ti­ons néga­ti­vesSi la ques­ti­on com­por­te une néga­ti­on, il se peut que la ques­ti­on soit posée de maniè­re à ce que vous deviez cocher ce qui est exac­te­ment pas s’ap­pli­que-t-elle ? Dans ce cas, vous devez chan­ger d’a­vis et choi­sir exac­te­ment les pos­si­bi­li­tés de répon­se opposées !
  5. Des ter­mes clés com­me “jamais” ou “jamais” ou “tou­jours” ou “tou­jours”. dev­rai­ent être des signes d’a­ver­tis­se­ment ! Il est plu­tôt rare que les inter­dic­tions ou les auto­ri­sa­ti­ons, par exemp­le, soi­ent tou­jours ou jamais val­ables, c’est-à-dire abso­lues. Pour beau­coup de cho­ses, il y a des excep­ti­ons ou cer­tai­nes con­di­ti­ons-cad­res, et non pas une situa­ti­on stric­te­ment noi­re et blan­che. De tels ter­mes clés dans une répon­se indi­quent qu’el­le est plu­tôt fausse. 
  6. D’au­t­res ter­mes qui dev­rai­ent tirer la son­net­te d’alar­me sont ceux com­me “exclu­si­ve­ment” ou “sans excep­ti­on”. La même cho­se que dans l’as­tuce pré­cé­den­te s’ap­pli­que ici. Il est rare que quel­que cho­se soit valable sans aucu­ne exception.
  7. Lors de l’ex­amen écrit de con­nais­sances, vous avez suf­fi­sam­ment de temps. Pre­nez le temps de lire les ques­ti­ons en détail et, si néces­saire, à plu­s­ieurs repri­ses. Si la répon­se ne vous vient pas à l’e­sprit, repor­tez la ques­ti­on. Mar­quez la ques­ti­on de maniè­re à ne pas oublier de la revoir plus tard.
  8. Vous n’êtes pas sûr(e) de la bon­ne répon­se à une ques­ti­on. Tra­vail­lez selon le Prin­ci­pe d’ex­clu­si­on et éli­mi­nez déjà les pos­si­bi­li­tés qui ne peu­vent défi­ni­ti­ve­ment pas être vrai­es. Cela aide souvent.
  9. Si vous n’a­vez aucu­ne idée de la répon­se à une ques­ti­on, ne la lais­sez pas sans répon­se. Devi­nez si néces­saire ! Ne pas répond­re à une ques­ti­on rap­por­te défi­ni­ti­ve­ment 0 point. Même si vous don­nez une ou deux solu­ti­ons à l’in­stinct, la chan­ce peut être de vot­re côté.
  10. Le plus important pour la fin : même si cet artic­le trai­te des “con­seils tac­ti­ques” au sens strict. pré­pa­rez-vous ! App­rend­re à temps et de maniè­re ciblée est le fac­teur essentiel pour réus­sir l’ex­amen de compétence.

Con­seils d’initiés

Vous obti­end­rez de nombreux con­seils sup­p­lé­men­tai­res sur la maniè­re de réus­sir l’ex­amen d’ex­per­ti­se 34a en lisant not­re news­let­ter gra­tuite s’abon­ner à la revue. Nous vous enver­rons ensuite direc­te­ment not­re 34a-PDF avec un total de 25 con­seils pour l’ex­amen d’ex­per­ti­se à .

Con­seils d’ex­per­ti­se et ques­ti­ons d’ex­amen sur YouTube

J’ai­me­rais enco­re recom­man­der ici deux vidé­os uti­les pour la pré­pa­ra­ti­on du per­mis 34a, que vous trou­verez dans le Chaî­ne You­Tube de l’A­ca­dé­mie de la sécu­ri­té trouver :


Com­bien gagne-t-on en tant qu’agent de sécu­ri­té avec examen d’aptitude ?

Combien gagne-t-on en tant qu'agent de sécurité avec examen d'aptitude ?

Tour­ner autour du pot ne sert à rien. Une cho­se est clai­re : Le sec­teur de la sécu­ri­té clas­si­que est un sec­teur à bas salai­res!
Néan­mo­ins, le sec­teur de la sécu­ri­té off­re de la varié­té, des emplois à responsa­bi­li­té, des emplois pas­si­on­nants et aus­si des emplois tran­quilles. Et si l’on s’y prend intel­li­gem­ment, on arri­ve à joind­re les deux bouts. Mais com­bien gagne-t-on en tant qu’agent de sécu­ri­té titu­lai­re d’un cer­ti­fi­cat de compétence ?

Ce qui comp­te pour gagner sa vie dans le sec­teur de la sécurité

Si vous déci­dez de tra­vail­ler dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée ou si vous cher­chez un nou­vel employ­eur, les aspects finan­ciers jouent très cer­tai­ne­ment un rôle important. Plu­s­ieurs fac­teurs con­tri­buent à un bon salai­re horai­re. Vous trou­verez ci-des­sous les aspects les plus importants pour une rému­né­ra­ti­on plus attrayante.

Niveau d’é­du­ca­ti­on et de formation

Il est clair que plus vous êtes for­mé, plus les pos­si­bi­li­tés de gagner de l’ar­gent sont éle­vées. En tant qu’agent de sécu­ri­té non qua­li­fié, avec seu­le­ment une for­ma­ti­on selon le § 34a GewO, vous ne serez très sou­vent pas payé beau­coup plus que le salai­re mini­mum. L’ex­amen de com­pé­tence vous per­met d’aug­men­ter vot­re salai­re horai­re de base sans trop d’ef­forts.. Pour aller enco­re plus loin, il est pos­si­ble de sui­v­re une for­ma­ti­on con­ti­nue pour deve­nir agent de pro­tec­tion et de sécu­ri­té cer­ti­fié (Geprüf­te Schutz- und Sicher­heits­kraft) ou une for­ma­ti­on de spé­cia­lis­te de la pro­tec­tion et de la sécu­ri­té (Fach­kraft für Schutz und Sicher­heit). Le salai­re mini­mum est d’ail­leurs de 12,43 euros de l’heu­re dans tou­te l’Al­le­ma­gne depuis le 1er jan­vier 2023. L’aug­men­ta­ti­on à 13 euros de l’heu­re à par­tir du 1er avril 2023 est déjà décidée.

Qua­li­fi­ca­ti­ons supplémentaires

Des qua­li­fi­ca­ti­ons sup­p­lé­men­tai­res, par exemp­le en matiè­re de pre­miers secours ou de pro­tec­tion cont­re les incen­dies (par exemp­le en tant qu’as­sistant de pro­tec­tion cont­re les incen­dies), sont très uti­les et aug­men­tent la valeur mar­chan­de des agents de sécu­ri­té. Elles n’ont pas tou­jours un impact direct sur le salai­re horai­re, mais con­sti­tu­ent dans tous les cas un atout lors d’u­ne can­di­da­tu­re. Les qua­li­fi­ca­ti­ons sup­p­lé­men­tai­res sui­van­tes sont notam­ment envisageables :

Il ne faut pas non plus sous-esti­mer les com­pé­ten­ces inter­cul­tu­rel­les et les con­nais­sances en lan­gues étran­gè­res, à com­men­cer par les bases de l’anglais.

Acti­vi­té

Le sec­teur de la sécu­ri­té pré­sen­te de nombreu­ses facet­tes et les acti­vi­tés exer­cées par les agents de sécu­ri­té sont donc éga­le­ment très variées. Par con­sé­quent, les dif­fé­ren­ces de salai­re sont par­fois importan­tes. Les acti­vi­tés de sécu­ri­té, tel­les que la sur­veil­lan­ce sépa­rée et les simp­les acti­vi­tés de gar­di­en­na­ge, sont sou­vent mal payées. Les acti­vi­tés qui requiè­rent des com­pé­ten­ces par­ti­cu­liè­res per­met­tent sou­vent d’ob­te­nir un bon salai­re. Par exemp­le, dans la Sécu­ri­té aéri­en­ne, dans le domaine Trans­port de fonds et de valeurs, lors de l’ac­ti­vi­té en instal­la­ti­ons nuclé­ai­res, dans laquel­le Sur­veil­lan­ce des métros et des trains de ban­lieue ou en tant que spé­cia­lis­te NSL dans Pos­tes de con­trô­le d’ur­gence et de ser­vice le salai­re est sou­vent signi­fi­ca­ti­ve­ment plus éle­vé que la moy­enne du sec­teur. Pour con­naît­re le mon­tant exact du salai­re cor­re­spond­ant à l’ac­ti­vi­té, vous pou­vez con­sul­ter les Con­ven­ti­ons coll­ec­ti­ves de l’entre­pri­se. Si elles ont été décla­rées d’ap­pli­ca­ti­on géné­ra­le, ce qui est géné­ra­le­ment le cas, elles s’ap­pli­quent à tous les col­la­bo­ra­teurs. (Il est pré­fé­ra­ble d’a­jou­ter le Land à la recher­che Goog­le afin de limi­ter les résultats).

Horai­res de travail

Ceux qui sont déjà actifs dans le sec­teur et qui tra­vail­lent en équi­pe le savent bien : Le bio­ryth­me et la vie pri­vée souf­frent sou­vent de l’al­ter­nan­ce des horai­res de tra­vail. Tra­vail­ler en équi­pe de nuit, le diman­che et les jours fériés off­re cepen­dant sou­vent des avan­ta­ges finan­ciers décisifs. En fon­c­tion de l’É­tat fédéral/de la con­ven­ti­on coll­ec­ti­ve, il est pos­si­ble d’ob­te­nir des avan­ta­ges fis­caux. Sup­p­lé­ments pour tra­vail de nuit, du diman­che et des jours fériés qui ne sont pas à nég­li­ger. De plus, ces en fran­chise d’impôt! Les jours fériés, de nombreux end­roits sont 100% Sup­p­lé­ment pos­si­bleCela signi­fie qu’en plus du salai­re jour­na­lier pro­pre­ment dit, on reçoit la même som­me — mais sans impôts ! Sur le mois, cela per­met — bien sûr en fon­c­tion des heu­res de nuit, de diman­che et de jours fériés plu­s­ieurs cen­tai­nes d’eu­ros en plus gagner de l’ar­gent. Cela peut s’a­vé­rer lucra­tif, notam­ment autour de la nou­vel­le année ou à Pâques.

Heu­res supplémentaires/travail supplémentaire

Les heu­res sup­p­lé­men­tai­res sont bien sûr un aspect du temps de tra­vail. Néan­mo­ins, je sou­hai­te con­s­acrer ici un point sépa­ré à cet aspect. Pour­quoi ? Par­ce que l’expé­ri­ence mont­re que dans le sec­teur de la sécu­ri­té, on fait beau­coup d’heu­res sup­p­lé­men­tai­res, sou­vent bien plus que ce qui est auto­ri­sé par la loi, et avec trop peu de pau­ses ent­re les mis­si­ons. Réflé­chis­sez bien avant de vous lan­cer et de tra­vail­ler 200, 220, 240 heu­res par mois, voi­re plus.. Mon con­seil serait ici d’in­ves­tir plu­tôt dans une for­ma­ti­on con­ti­nue et de ne pas éch­an­ger autant de temps cont­re de l’ar­gent : Memen­to Mori — vot­re temps de vie est éga­le­ment limi­té. Fixez des prio­ri­tés et pre­nez une décis­i­on qui vous con­vi­en­ne, éga­le­ment pour vot­re avenir.

État fédé­ral

Com­me dans d’au­t­res sec­teurs, il exis­te un fos­sé ent­re l’ouest et l’est dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée. Aut­re­fois, ces dif­fé­ren­ces de salai­re étai­ent vrai­ment fla­gran­tes. Dans cer­ta­ins sec­teurs, les agents de sécu­ri­té de Ber­lin ne gag­naient même pas la moi­tié de ceux qui tra­vail­lai­ent en Baviè­re.  Les Län­der les mieux payés sont géné­ra­le­ment la Baviè­re, le Bade-Wurt­em­berg et la Rhéna­nie-du-Nord-West­pha­lie.. Les Län­der de l’Est, com­me le Bran­de­bourg ou le Meck­lem­bourg-Pomé­ra­nie occi­den­ta­le, sont tou­jours par­mi les moins bien payés. Dans les Län­der de l’Est, il y a quel­ques années enco­re, il était dif­fi­ci­le de gar­der la tête hors de l’eau avec un emploi d’agent de sécu­ri­té. Mais grâce au salai­re mini­mum et au rappro­che­ment pro­gres­sif des con­ven­ti­ons coll­ec­ti­ves, les dif­fé­ren­ces se rela­ti­vi­sent de plus en plus. En out­re, il ne faut pas oublier que là où l’on gagne plus, il y a géné­ra­le­ment aus­si des Coût de la vie (sur­tout les loy­ers) sont plus éle­vés. Réflé­chis­sez donc bien — si vous y pen­sez — si un démé­nage­ment en vaut vrai­ment la pei­ne pour vous.

Sec­teur

Pour beau­coup, l’ac­ti­vi­té de gar­di­en­na­ge évo­que de maniè­re très clas­si­que l’entre­pri­se de sécu­ri­té qui en tant que presta­tai­re de ser­vices s’oc­cupe de cli­ents exter­nes. Alors qu’aut­re­fois, dans les usi­nes, les employés vétérans rejoi­gnaient le ser­vice de pro­tec­tion de l’u­si­ne vers la fin de leur vie pro­fes­si­on­nel­le pour y effec­tuer des tâches moins péni­bles durant leurs der­niè­res années de tra­vail, la situa­ti­on a aujour­d’hui for­te­ment évo­lué. Des presta­tai­res de ser­vices de sécu­ri­té pro­fes­si­on­nels et exter­nes s’oc­cup­ent en tant que cli­ents d’un grand nombre d’entre­pri­ses du sec­teur éco­no­mi­que et indus­tri­el ou du sec­teur public. Mais il exis­te enco­re, mal­gré la ten­dance à l’ex­ter­na­li­sa­ti­on qui dure depuis des décen­nies. Le site pro­tec­tion inter­ne de l’u­si­ne. Dans l’in­dus­trie sur­tout, les acti­vi­tés de pro­tec­tion d’ob­jets et d’u­si­nes, si vous êtes direc­te­ment employé par l’entre­pri­se de fabri­ca­ti­on, très bien payé. La rai­son en est que vous êtes payé selon la con­ven­ti­on coll­ec­ti­ve de la bran­che à laquel­le appar­tient la mas­se du per­son­nel. Jet­ez un coup d’œil à la Tableaux des tarifs de l’in­dus­trie métall­ur­gi­que et élec­tri­que! Ces rému­né­ra­ti­ons men­su­el­les jouent dans une aut­re ligue.

Allo­ca­ti­ons

Indem­ni­tés pré­vues par les con­ven­ti­ons coll­ec­ti­ves Il exis­te géné­ra­le­ment des indem­ni­tés pour les chefs de garde/d’équipe, pour les con­duc­teurs de chiens ou dans cer­tai­nes instal­la­ti­ons, com­me les sites mili­taires. De même, il exis­te sou­vent des allo­ca­ti­ons pour les ser­vices de gar­de, par exemp­le pour une acti­vi­té (sup­p­lé­men­tai­re) dans le corps de pom­piers de l’entre­pri­se. Elles vont de quel­ques cen­ti­mes par heu­re jus­qu’à plus de 10% de salai­re en plus. En Baviè­re, il y a en out­re un peu plus d’ar­gent si l’on tra­vail­le dans la région de Munich.
Les ent­re­pri­ses de sécu­ri­té ou leurs cli­ents pai­ent en out­re par­fois les allo­ca­ti­ons volon­tai­res (révo­ca­bles). Par­fois, il exis­te aus­si des pri­mes uni­ques pour des mis­si­ons par­ti­cu­liè­re­ment réus­sies ou pour des pre­sta­ti­ons de tra­vail excep­ti­on­nel­les. Mal­heu­reu­se­ment, ce type de prime est plu­tôt l’ex­cep­ti­on. On trouve cepen­dant de plus en plus sou­vent une Prime de chan­ge­ment ou, si l’on veut, une sor­te de “prime de bien­ve­nue”. Mais cela ne dev­rait pas être la seu­le rai­son d’un chan­ge­ment d’employeur.

Des chif­fres concrets

Vous sou­hai­tez con­naît­re des chif­fres concrets ?
Si vous avez lu l’ar­tic­le jus­qu’i­ci, vous vous rend­rez comp­te que c’est dif­fi­ci­le, car cela peut dépend­re de cer­ta­ins fac­teurs com­me l’É­tat, l’ac­ti­vi­té, les horai­res de tra­vail et leurs qua­li­fi­ca­ti­ons (sup­p­lé­men­tai­res). Voi­ci néan­mo­ins un exemp­le concret :

Cela don­ne envi­ron 2520 euros de revenu imposable (brut) et près de 420 euros de pri­mes non imposables. envi­ron 2170 euros net ont été trans­fé­rés. Ce cal­cul n’a tou­te­fois qu’u­ne valeur illus­tra­ti­ve. Le salai­re que vous rece­v­rez effec­ti­ve­ment peut dépend­re de nombreux facteurs !

Remar­que : La der­niè­re mise à jour de cet artic­le date de février 2023. Étant don­né que le salai­re mini­mum et les con­ven­ti­ons coll­ec­ti­ves font l’ob­jet d’ad­apt­a­ti­ons régu­liè­res, les con­di­ti­ons géné­ra­les peu­vent avoir chan­gé ent­re-temps ! (Tou­tes les don­nées sont sans garantie.)

Quel­les sont les ques­ti­ons posées lors de l’ex­amen d’expertise ?

Quelles sont les questions posées lors de l'examen d'expertise ?

Sujets d’examen/contenu de l’examen

Les thè­mes de l’ex­amen de com­pé­tence dans le sec­teur de la sur­veil­lan­ce (§ 34a GewO) sont les suivants

  1. Droit de la sécu­ri­té et de l’ord­re publics, y com­pris le droit commercial,
  2. Droit de la pro­tec­tion des données,
  3. Code civil,
  4. Droit pénal et pro­cé­du­re péna­le, manie­ment des armes,
  5. Pre­scrip­ti­on de pré­ven­ti­on des acci­dents pour les ser­vices de sur­veil­lan­ce et de sécurité,
  6. les rela­ti­ons avec les per­son­nes, en par­ti­cu­lier le com­porte­ment dans les situa­tions de dan­ger, les tech­ni­ques de déses­cala­de dans les situa­tions de con­flit, ain­si que les com­pé­ten­ces inter­cul­tu­rel­les, en ten­ant par­ti­cu­liè­re­ment comp­te de la diver­si­té et de la varié­té socia­le ; et
  7. Prin­cipes de base de la tech­ni­que de sécurité.

Pon­dé­ra­ti­on

Ce qui est par­ti­cu­liè­re­ment important pour la pré­pa­ra­ti­on, c’est que cer­ta­ins sujets compt­ent dou­ble. En par­ti­cu­lier, les con­tenu juri­di­que sont, en ce qui con­cer­ne la nota­ti­on plus for­te­ment pon­dé­ré, à savoir con­crè­te­ment Droit de la sécu­ri­té et de l’ord­re publics, Code civil ain­si que Droit pénal et pro­cé­du­re péna­le.

Aper­çu du nombre de ques­ti­ons et des points maxi­mum à obtenir :

  • Droit de la sécu­ri­té publi­que : 4 ques­ti­ons / 8 points
  • Droit du com­mer­ce et de l’in­dus­trie (GewO / BewachV) : 4 ques­ti­ons / 4 points
  • Droit de la pro­tec­tion des don­nées (BDSG/DSGVO): 4 ques­ti­ons / 4 points
  • Droit civil (BGB): 12 ques­ti­ons / 24 points
  • Droit pénal / Pro­cé­du­re péna­le : 12 ques­ti­ons / 24 points
  • Loi sur les armes (LArm) : 4 ques­ti­ons / 4 points
  • les règles de pré­ven­ti­on des acci­dents : 8 ques­ti­ons / 8 points
  • les rela­ti­ons avec les gens : 16 ques­ti­ons / 16 points
  • Tech­ni­que de sécu­ri­té : 8 ques­ti­ons / 8 points

Ques­ti­ons d’examen

Il est pré­fé­ra­ble de se con­cen­trer sur les ques­ti­ons d’ex­amen portant sur des sujets juri­di­ques. Il s’a­git ici de con­nais­sances fon­da­men­ta­les (loi fon­da­men­ta­le, par ex. structure/principes de l’É­tat) et sur­tout des artic­les per­tin­ents du code pénal (CP) et du code civil (BGB). Les ques­ti­ons clas­si­ques portent sur la struc­tu­re de base, les défi­ni­ti­ons juri­di­ques, les faits con­sti­tu­tifs avec leurs carac­té­ris­ti­ques ou les délits. Vous devriez éga­le­ment vous con­cen­trer sur ce que l’on appel­le les droits de tout un chacun (motifs de jus­ti­fi­ca­ti­on et d’ex­cu­se). Dans le domaine du code de pro­cé­du­re péna­le (StPO), l’ar­re­sta­ti­on pro­vi­so­i­re pré­vue au § 127 est pertinente.

L’ex­amen écrit et l’ex­amen oral portent tous deux sur les sujets énu­mé­rés ci-dessus.
La base juri­di­que est la Ordon­nan­ce sur la sur­veil­lan­ceà savoir le § 9 en rela­ti­on avec le § 7 BewachV. La lis­te des thè­mes d’ex­amen ou des con­te­nus d’ex­amen se trouve à l’an­ne­xe 2 de l’or­don­nan­ce BewachV.

 

Dans ce blog du por­tail d’in­for­ma­ti­on sur les com­pé­ten­ces, nous pré­sen­tons régu­liè­re­ment des ques­ti­ons qui peu­vent se pré­sen­ter sous cet­te for­me ou sous une for­me simi­lai­re lors de l’examen.
Pour obte­nir d’au­t­res con­seils d’i­ni­tiés et res­ter au cou­rant, vous pou­vez vous inscr­i­re gra­tui­te­ment à la news­let­ter : https://www.sachkunde-34a.de/insider-tipps-lernunterlagen-34a/

Qu’est-ce qu’un examen de com­pé­tence 34a ?

Qu'est-ce qu'un examen de compétence 34a ?

L’ex­amen d’ex­per­ti­se selon le § 34a du code du com­mer­ce est une qua­li­fi­ca­ti­on initia­le pour les employés du sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée. Il sert à attes­ter des con­nais­sances de base, notam­ment en ce qui con­cer­ne les aspects juri­di­ques fon­da­men­taux per­tin­ents pour l’ac­ti­vi­té de gar­di­en­na­ge et de sécu­ri­té. En out­re, la réus­si­te à l’ex­amen d’apti­tu­de avec atte­sta­ti­on de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie est une con­di­ti­on pré­alable pour pou­voir effec­tuer des tâches de sur­veil­lan­ce par­ti­cu­liè­res et s’é­ta­b­lir à son comp­te en tant qu’entre­pre­neur de sécurité.

Une atte­sta­ti­on de com­pé­ten­ces est obli­ga­toire pour les acti­vi­tés suivantes

En tant qu’agent de sécu­ri­té (sala­rié), vous avez beso­in d’u­ne atte­sta­ti­on de réus­si­te à un examen de com­pé­tence auprès de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie (con­for­mé­ment au § 34a GewO) si vous effec­tuez des sur­veil­lan­ces à l’en­trée de dis­co­t­hè­ques (videurs), des ron­des de con­trô­le dans la zone de cir­cu­la­ti­on publi­que (p. ex. City­strei­fe), des ron­des de con­trô­le dans des zones de droit de domic­i­le où la cir­cu­la­ti­on est effec­ti­ve­ment publi­que, des acti­vi­tés de pro­tec­tion cont­re les voleurs à l’é­ta­la­ge (détec­ti­ves de grands magasins ou de magasins), la sur­veil­lan­ce de cen­tres d’a­si­le et de loge­ments pour réfu­giés (uni­quement en tant que responsable) ain­si que la sur­veil­lan­ce de gran­des mani­fes­ta­ti­ons dont l’ac­cès est pro­té­gé (uni­quement en tant que responsable).

Le sens de l’ex­amen de compétence

La rai­son d’êt­re de l’ex­amen de com­pé­tence plu­s­ieurs rai­sons. Lors­que des per­son­nes pri­vées — dont font par­tie les col­la­bo­ra­teurs d’entre­pri­ses de sécu­ri­té — sur­veil­lent la vie ou les biens d’au­trui, cela impli­que des obli­ga­ti­ons par­ti­cu­liè­res et une gran­de responsa­bi­li­té. En tant qu’agent de sécu­ri­té, il faut d’u­ne part con­naît­re ses droits et les limi­tes juri­di­ques, c’est-à-dire savoir ce qui est auto­ri­sé et ce qui est inter­dit. D’aut­re part, en rai­son de la posi­ti­on de garant, on est tenu d’é­vi­ter les dom­mages au client/client. Con­trai­re­ment à la poli­ce, on ne dis­po­se pas de pou­voirs par­ti­cu­liers et il faut donc pou­voir éva­luer pré­cis­é­ment dans quel­le mesu­re on peut por­ter att­ein­te aux droits de tiers dans une situa­ti­on don­née. Si l’on va trop loin, le ris­que est grand d’êt­re soi-même dénon­cé pour des délits tels que la séquestra­ti­on ou les coups et bles­su­res. Si l’on dort pen­dant le ser­vice et que l’on ne rem­plit pas la mis­si­on de pro­tec­tion, on peut éga­le­ment se retrou­ver devant le tri­bu­nal pour délit d’o­mis­si­on si un dom­mage sur­vi­ent. C’est ent­re aut­res pour ces rai­sons — citées ici à tit­re d’exemp­le — qu’il est important d’ac­quérir les con­nais­sances tech­ni­ques néces­saires pour dis­po­ser plus tard de la sécu­ri­té d’ac­tion néces­saire à l’ac­ti­vi­té dans le sec­teur de la surveillance.

Mise à jour COVID-19 — Examen de com­pé­tence de la CCI

Mise à jour COVID-19 - Examen de compétence de la CCI

En avril 2021, j’a­vais écrit dans le bil­let de blog “Est-ce qu’il y a actu­el­le­ment des examens de com­pé­tence à la CCI à cau­se de Coro­na ?“Le mois der­nier, nous vous avi­ons infor­mé de la situa­ti­on actu­el­le con­cer­nant l’or­ga­ni­sa­ti­on des examens de la CCI. Pen­dant un cer­tain temps, les examens étai­ent annulés ou repor­tés. Un régime d’hy­giè­ne très strict était en vigueur.
Après les ter­gi­ver­sa­ti­ons de la poli­tique en matiè­re de mesu­res de pro­tec­tion Covid et de règles dif­fé­ren­tes, par­fois dif­fi­ci­le­ment com­pré­hen­si­bles d’un point de vue fac­tuel, une gran­de par­tie des direc­ti­ves anté­ri­eu­res ont ent­re-temps été abro­gées dans la plu­part des Länder.

Si vous avez été tes­té posi­tif au SRAS-CoV‑2 et que la date de vot­re examen appro­che, le mieux est de vous rens­eig­ner auprès de la CCI com­pé­ten­te sur la pro­cé­du­re actu­el­le­ment pos­si­ble. Il est pos­si­ble de se reti­rer de l’ex­amen et de se pré­sen­ter à nou­veau à une date ulté­ri­eu­re ou, selon l’É­tat fédé­ral, de se pré­sen­ter sous cer­tai­nes con­di­ti­ons de protection.

Remar­que : tou­tes les don­nées sont sans garan­tie (état au 20.11.2022). Veuil­lez tenir comp­te des direc­ti­ves actu­el­les de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie ou de l’É­tat fédé­ral qui orga­ni­se l’examen !

Pour­quoi tant de par­ti­ci­pan­ts échou­ent-ils à l’ex­amen de com­pé­tence ? (§ 34a GewO)

Pourquoi tant de participants échouent-ils à l'examen de compétence ? (§ 34a GewO)

Quel­les sont les rai­sons pour les­quel­les tant de can­di­dats échou­ent à l’ex­amen d’ex­per­ti­se de la CCI dans le sec­teur de la surveillance ?

C’est la ques­ti­on que se posent éga­le­ment Jörg Zitz­mann et Kai Delio­mi­ni dans le recom­man­da­ble Pod­cast sur la pro­tec­tion et la sécu­ri­té (vidéo ci-dessous !).

Aus­si bien Jörg Zitz­mann ain­si que Kai Delio­mi­ni sont très con­nus dans le sec­teur de la sécu­ri­té privée.
Ils sont tous deux mem­bres de jurys d’ex­amen de la Chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie dans le domaine de la pro­tec­tion et de la sécu­ri­té, auteurs de liv­res de pré­pa­ra­ti­on à l’ex­amen d’ex­per­ti­se et prés­ents sur You­Tube et dans des pod­casts avec de nombreu­ses vidé­os utiles.

Une per­son­ne sur deux ou trois échoue à l’ex­amen 34a !

Avec des taux d’é­chec assez fré­quents, com­pris ent­re 30 et 50%, la ques­ti­on se pose natu­rel­le­ment : à quoi cela est-il dû ?
Cer­ta­ins fac­teurs de réus­si­te ou d’é­chec sont évi­dents. Cer­ta­ins pro­blè­mes peu­vent être réso­lus rapi­de­ment et faci­le­ment, d’au­t­res néces­si­tent sim­ple­ment un app­ren­tis­sa­ge inten­sif, de la pra­tique et de la per­sé­vé­rance. Avant d’é­vo­quer plus loin ce que je con­sidè­re com­me les prin­ci­paux fac­teurs de (dys)réussite, voi­ci la très inté­res­san­te dis­cus­sion ent­re Jörg Zitz­mann et Kai Delio­mi­ni sur YouTube :

Mon top 5 des rai­sons pour les­quel­les tant de per­son­nes échou­ent à l’ex­amen de con­nais­sances pro­fes­si­on­nel­les écrit et oral de la CCI

D’a­près mon expé­ri­ence, les fac­teurs sui­vants con­sti­tu­ent les prin­ci­pa­les rai­sons d’un échec pour le “per­mis 34a” :

  1. Man­que de moti­va­ti­on / man­que d’intérêt
    De nombreux par­ti­ci­pan­ts ne voi­ent aucu­ne valeur ajou­tée dans l’ex­amen. Ils ne s’in­té­res­sent pas vrai­ment au con­tenu de l’ex­amen et ne veu­lent donc pas en app­rend­re davan­ta­ge. Ce phé­nomè­ne est par­ti­cu­liè­re­ment mar­qué chez les per­son­nes “envoy­ées” par leur employ­eur ou par l’a­gence pour l’em­ploi et qui ne s’in­té­res­sent en fait pas du tout au sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée. Mais même si la par­ti­ci­pa­ti­on est en soi une démar­che volon­tai­re : L’ex­amen n’est sou­vent pas per­çu com­me une chan­ce, mais com­me un mal néces­saire. Or, le man­que de moti­va­ti­on et d’in­té­rêt est dia­mé­tra­le­ment oppo­sé à la réus­si­te de l’examen.
  2. Pré­pa­ra­ti­on insuf­fi­san­te du contenu
    Cer­ta­ins pren­nent l’ex­amen à la légè­re. Des ques­ti­ons à choix mul­ti­ples avec des répon­ses pré­dé­fi­nies à cocher et seu­le­ment 50% de bon­nes répon­ses néces­saires pour réus­sir — qu’est-ce qui pour­rait mal tour­ner, se deman­de-t-on. Mais c’est loin d’êt­re le cas. Les thè­mes juri­di­ques sont par­ti­cu­liè­re­ment dif­fi­ci­les. A cela s’a­jou­tent l’ex­ci­ta­ti­on, en par­ti­cu­lier lors de l’ex­amen oral, et des ques­ti­ons qui néces­si­tent de réflé­chir un peu dans les coins. Celui qui n’a pas les con­nais­sances néces­saires et donc la sécu­ri­té d’ac­tion se cata­pul­te rapi­de­ment vers l’é­chec. Une pré­pa­ra­ti­on com­plè­te est essen­ti­el­le pour réus­sir l’examen !
  3. Con­nais­sances insuf­fi­san­tes de l’allemand
    Beau­coup de cho­ses ont déjà été dites et deman­dées au sujet des con­nais­sances en alle­mand. Il est cer­tain que de nombreu­ses per­son­nes tra­vail­lent dans le sec­teur de la sécu­ri­té sans être de lan­gue mate­r­nel­le alle­man­de. Le mul­ti­l­in­gu­is­me est sou­vent important pour le tra­vail, mais des con­nais­sances suf­fi­san­tes en alle­mand le sont tout autant. En effet, l’ex­amen est pro­po­sé exclu­si­ve­ment en alle­mand et vous devez éga­le­ment pou­voir com­mu­ni­quer avec assu­rance en alle­mand au quo­ti­di­en en tant qu’agent de sécu­ri­té. Les tex­tes juri­di­ques sont rédi­gés dans un lan­ga­ge dif­fi­ci­le, l’al­le­mand des fon­c­tion­n­aires est sou­vent tout aus­si dif­fi­ci­le à com­prend­re et les ques­ti­ons d’ex­amen dépen­dent par­fois de quel­ques mots qui peu­vent chan­ger le sens dans un sens ou dans l’aut­re ou don­ner des indi­ca­ti­ons de solution.
  4. La struc­tu­re et les moda­li­tés de l’ex­amen ne sont pas claires
    Pour beau­coup, le cad­re de l’ex­amen n’est pas tota­le­ment clair. Mais ce n’est qu’en sach­ant quels sujets sont importants et com­ment l’ex­amen est struc­tu­ré que l’on peut s’y prépa­rer de maniè­re ciblée et effi­cace. Ain­si, il y a des sujets sur les­quels on peut pas­ser rapi­de­ment, aux­quels on peut géné­ra­le­ment répond­re avec du bon sens. En revan­che, cer­ta­ins sujets compt­ent dou­ble et d’au­t­res néces­si­tent un app­ren­tis­sa­ge plus inten­sif. A cela s’a­jou­tent des valeurs empi­ri­ques con­cer­nant l’ex­amen oral et des con­seils tac­ti­ques pour le trai­te­ment des ques­ti­ons d’ex­amen, qui dev­rai­ent par exemp­le être trans­mis par un pro­fes­seur ou un auteur compétent.
  5. Des con­di­ti­ons indi­vi­du­el­les difficiles
    Bien sûr, les gens sont dif­fér­ents. Chacun appor­te des con­di­ti­ons per­son­nel­les dif­fé­ren­tes et les con­di­ti­ons géné­ra­les (par exemp­le les obli­ga­ti­ons fami­lia­les, le temps lib­re pour l’app­ren­tis­sa­ge, l’en­vi­ron­ne­ment d’app­ren­tis­sa­ge, etc.) jouent éga­le­ment un rôle important dans la réus­si­te ou l’é­chec. Vous con­nais­sez peut-être des per­son­nes qui mémo­ri­sent les cho­ses en les regar­dant rapi­de­ment et qui peu­vent les rap­pe­l­er en un cla­quement de doigts. Pour d’au­t­res, c’est beau­coup plus dif­fi­ci­le. Cer­tai­nes per­son­nes n’ont aucun pro­blè­me à par­ler devant d’au­t­res per­son­nes en situa­ti­on d’ex­amen, la plu­part sont bien sûr ten­dues, cer­ta­ins par­ti­ci­pan­ts souf­frent même d’u­ne véri­ta­ble peur de l’examen.

Deman­dez-vous dans quel­le mesu­re les points ci-des­sus s’ap­pli­quent à vous, com­ment vous pou­vez évi­ter les err­eurs de pré­pa­ra­ti­on et com­pen­ser les éven­tu­el­les lacu­nes. Vous trou­verez direc­te­ment sur le por­tail d’in­for­ma­ti­on sur les com­pé­ten­ces de nombreux con­seils et Liens vers d’au­t­res sites ou médi­as tels que You­Tube.


Con­seils de lec­tu­re actuels sur l’ex­amen de com­pé­tence 34a :

Est-ce qu’il y a actu­el­le­ment des examens de com­pé­tence à la CCI à cau­se de Corona ?

Est-ce qu'il y a actuellement des examens de compétence à la CCI à cause de Corona ?

La ques­ti­on de savoir si des tests 34a sont actu­el­le­ment effec­tués en rai­son de la pan­dé­mie est brûlante

En l’é­tat actuel des cho­ses, les cham­bres de com­mer­ce et d’in­dus­trie (CCI) ten­tent de main­te­nir les dates d’ex­amen existan­tes. Oui ! les examens ont géné­ra­le­ment lieu. Il peut tou­te­fois y avoir des écarts, car en prin­ci­pe, chaque chambre peut déci­der elle-même si un examen doit être effec­tué, sup­p­ri­mé sans être rem­pla­cé ou repor­té. Dans le cas de la cri­se coro­na­ri­en­ne actu­el­le, cela dépend éga­le­ment de la valeur d’in­ci­dence régio­na­le, des exi­gen­ces léga­les actu­el­les et des décis­i­ons politiques.

Plans de pandémie/concepts d’hy­giè­ne et direc­ti­ves de la CCI

La plu­part des cham­bres dis­po­sent de con­cepts d’hy­giè­ne qui défi­nis­sent les con­di­ti­ons dans les­quel­les les examens peu­vent être réalisés.
Pour de nombreu­ses cham­bres, les règles sui­van­tes s’ap­pli­quent (sans garantie) :

S’in­for­mer sur l’actualité !

La règ­le res­te valable : Rens­eig­nez-vous direc­te­ment auprès de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie qui orga­ni­se l’ex­amen pour savoir ce que vous devez respec­ter. — si, par exemp­le, une atte­sta­ti­on doit être pré­sen­tée ou si des chan­ge­ments de der­niè­re minu­te sont inter­ve­nus. Le site Inter­net de la CCI con­cer­née (mot-clé Actua­li­tés / Coro­na) four­nit ici rapi­de­ment des infor­ma­ti­ons substantielles.

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