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Com­bien gagne-t-on en tant qu’agent de sécu­ri­té avec examen d’aptitude ?

Combien gagne-t-on en tant qu'agent de sécurité avec examen d'aptitude ?

Tour­ner autour du pot ne sert à rien. Une cho­se est clai­re : Le sec­teur de la sécu­ri­té clas­si­que est un sec­teur à bas salai­res!
Néan­mo­ins, le sec­teur de la sécu­ri­té off­re de la varié­té, des emplois à responsa­bi­li­té, des emplois pas­si­on­nants et aus­si des emplois tran­quilles. Et si l’on s’y prend intel­li­gem­ment, on arri­ve à joind­re les deux bouts. Mais com­bien gagne-t-on en tant qu’agent de sécu­ri­té titu­lai­re d’un cer­ti­fi­cat de compétence ?

Ce qui comp­te pour gagner sa vie dans le sec­teur de la sécurité

Si vous déci­dez de tra­vail­ler dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée ou si vous cher­chez un nou­vel employ­eur, les aspects finan­ciers jouent très cer­tai­ne­ment un rôle important. Plu­s­ieurs fac­teurs con­tri­buent à un bon salai­re horai­re. Vous trou­verez ci-des­sous les aspects les plus importants pour une rému­né­ra­ti­on plus attrayante.

Niveau d’é­du­ca­ti­on et de formation

Il est clair que plus vous êtes for­mé, plus les pos­si­bi­li­tés de gagner de l’ar­gent sont éle­vées. En tant qu’agent de sécu­ri­té non qua­li­fié, avec seu­le­ment une for­ma­ti­on selon le § 34a GewO, vous ne serez très sou­vent pas payé beau­coup plus que le salai­re mini­mum. L’ex­amen de com­pé­tence vous per­met d’aug­men­ter vot­re salai­re horai­re de base sans trop d’ef­forts.. Pour aller enco­re plus loin, il est pos­si­ble de sui­v­re une for­ma­ti­on con­ti­nue pour deve­nir agent de pro­tec­tion et de sécu­ri­té cer­ti­fié (Geprüf­te Schutz- und Sicher­heits­kraft) ou une for­ma­ti­on de spé­cia­lis­te de la pro­tec­tion et de la sécu­ri­té (Fach­kraft für Schutz und Sicher­heit). Le salai­re mini­mum est d’ail­leurs de 12,43 euros de l’heu­re dans tou­te l’Al­le­ma­gne depuis le 1er jan­vier 2023. L’aug­men­ta­ti­on à 13 euros de l’heu­re à par­tir du 1er avril 2023 est déjà décidée.

Qua­li­fi­ca­ti­ons supplémentaires

Des qua­li­fi­ca­ti­ons sup­p­lé­men­tai­res, par exemp­le en matiè­re de pre­miers secours ou de pro­tec­tion cont­re les incen­dies (par exemp­le en tant qu’as­sistant de pro­tec­tion cont­re les incen­dies), sont très uti­les et aug­men­tent la valeur mar­chan­de des agents de sécu­ri­té. Elles n’ont pas tou­jours un impact direct sur le salai­re horai­re, mais con­sti­tu­ent dans tous les cas un atout lors d’u­ne can­di­da­tu­re. Les qua­li­fi­ca­ti­ons sup­p­lé­men­tai­res sui­van­tes sont notam­ment envisageables :

Il ne faut pas non plus sous-esti­mer les com­pé­ten­ces inter­cul­tu­rel­les et les con­nais­sances en lan­gues étran­gè­res, à com­men­cer par les bases de l’anglais.

Acti­vi­té

Le sec­teur de la sécu­ri­té pré­sen­te de nombreu­ses facet­tes et les acti­vi­tés exer­cées par les agents de sécu­ri­té sont donc éga­le­ment très variées. Par con­sé­quent, les dif­fé­ren­ces de salai­re sont par­fois importan­tes. Les acti­vi­tés de sécu­ri­té, tel­les que la sur­veil­lan­ce sépa­rée et les simp­les acti­vi­tés de gar­di­en­na­ge, sont sou­vent mal payées. Les acti­vi­tés qui requiè­rent des com­pé­ten­ces par­ti­cu­liè­res per­met­tent sou­vent d’ob­te­nir un bon salai­re. Par exemp­le, dans la Sécu­ri­té aéri­en­ne, dans le domaine Trans­port de fonds et de valeurs, lors de l’ac­ti­vi­té en instal­la­ti­ons nuclé­ai­res, dans laquel­le Sur­veil­lan­ce des métros et des trains de ban­lieue ou en tant que spé­cia­lis­te NSL dans Pos­tes de con­trô­le d’ur­gence et de ser­vice le salai­re est sou­vent signi­fi­ca­ti­ve­ment plus éle­vé que la moy­enne du sec­teur. Pour con­naît­re le mon­tant exact du salai­re cor­re­spond­ant à l’ac­ti­vi­té, vous pou­vez con­sul­ter les Con­ven­ti­ons coll­ec­ti­ves de l’entre­pri­se. Si elles ont été décla­rées d’ap­pli­ca­ti­on géné­ra­le, ce qui est géné­ra­le­ment le cas, elles s’ap­pli­quent à tous les col­la­bo­ra­teurs. (Il est pré­fé­ra­ble d’a­jou­ter le Land à la recher­che Goog­le afin de limi­ter les résultats).

Horai­res de travail

Ceux qui sont déjà actifs dans le sec­teur et qui tra­vail­lent en équi­pe le savent bien : Le bio­ryth­me et la vie pri­vée souf­frent sou­vent de l’al­ter­nan­ce des horai­res de tra­vail. Tra­vail­ler en équi­pe de nuit, le diman­che et les jours fériés off­re cepen­dant sou­vent des avan­ta­ges finan­ciers décisifs. En fon­c­tion de l’É­tat fédéral/de la con­ven­ti­on coll­ec­ti­ve, il est pos­si­ble d’ob­te­nir des avan­ta­ges fis­caux. Sup­p­lé­ments pour tra­vail de nuit, du diman­che et des jours fériés qui ne sont pas à nég­li­ger. De plus, ces en fran­chise d’impôt! Les jours fériés, de nombreux end­roits sont 100% Sup­p­lé­ment pos­si­bleCela signi­fie qu’en plus du salai­re jour­na­lier pro­pre­ment dit, on reçoit la même som­me — mais sans impôts ! Sur le mois, cela per­met — bien sûr en fon­c­tion des heu­res de nuit, de diman­che et de jours fériés plu­s­ieurs cen­tai­nes d’eu­ros en plus gagner de l’ar­gent. Cela peut s’a­vé­rer lucra­tif, notam­ment autour de la nou­vel­le année ou à Pâques.

Heu­res supplémentaires/travail supplémentaire

Les heu­res sup­p­lé­men­tai­res sont bien sûr un aspect du temps de tra­vail. Néan­mo­ins, je sou­hai­te con­s­acrer ici un point sépa­ré à cet aspect. Pour­quoi ? Par­ce que l’expé­ri­ence mont­re que dans le sec­teur de la sécu­ri­té, on fait beau­coup d’heu­res sup­p­lé­men­tai­res, sou­vent bien plus que ce qui est auto­ri­sé par la loi, et avec trop peu de pau­ses ent­re les mis­si­ons. Réflé­chis­sez bien avant de vous lan­cer et de tra­vail­ler 200, 220, 240 heu­res par mois, voi­re plus.. Mon con­seil serait ici d’in­ves­tir plu­tôt dans une for­ma­ti­on con­ti­nue et de ne pas éch­an­ger autant de temps cont­re de l’ar­gent : Memen­to Mori — vot­re temps de vie est éga­le­ment limi­té. Fixez des prio­ri­tés et pre­nez une décis­i­on qui vous con­vi­en­ne, éga­le­ment pour vot­re avenir.

État fédé­ral

Com­me dans d’au­t­res sec­teurs, il exis­te un fos­sé ent­re l’ouest et l’est dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée. Aut­re­fois, ces dif­fé­ren­ces de salai­re étai­ent vrai­ment fla­gran­tes. Dans cer­ta­ins sec­teurs, les agents de sécu­ri­té de Ber­lin ne gag­naient même pas la moi­tié de ceux qui tra­vail­lai­ent en Baviè­re.  Les Län­der les mieux payés sont géné­ra­le­ment la Baviè­re, le Bade-Wurt­em­berg et la Rhéna­nie-du-Nord-West­pha­lie.. Les Län­der de l’Est, com­me le Bran­de­bourg ou le Meck­lem­bourg-Pomé­ra­nie occi­den­ta­le, sont tou­jours par­mi les moins bien payés. Dans les Län­der de l’Est, il y a quel­ques années enco­re, il était dif­fi­ci­le de gar­der la tête hors de l’eau avec un emploi d’agent de sécu­ri­té. Mais grâce au salai­re mini­mum et au rappro­che­ment pro­gres­sif des con­ven­ti­ons coll­ec­ti­ves, les dif­fé­ren­ces se rela­ti­vi­sent de plus en plus. En out­re, il ne faut pas oublier que là où l’on gagne plus, il y a géné­ra­le­ment aus­si des Coût de la vie (sur­tout les loy­ers) sont plus éle­vés. Réflé­chis­sez donc bien — si vous y pen­sez — si un démé­nage­ment en vaut vrai­ment la pei­ne pour vous.

Sec­teur

Pour beau­coup, l’ac­ti­vi­té de gar­di­en­na­ge évo­que de maniè­re très clas­si­que l’entre­pri­se de sécu­ri­té qui en tant que presta­tai­re de ser­vices s’oc­cupe de cli­ents exter­nes. Alors qu’aut­re­fois, dans les usi­nes, les employés vétérans rejoi­gnaient le ser­vice de pro­tec­tion de l’u­si­ne vers la fin de leur vie pro­fes­si­on­nel­le pour y effec­tuer des tâches moins péni­bles durant leurs der­niè­res années de tra­vail, la situa­ti­on a aujour­d’hui for­te­ment évo­lué. Des presta­tai­res de ser­vices de sécu­ri­té pro­fes­si­on­nels et exter­nes s’oc­cup­ent en tant que cli­ents d’un grand nombre d’entre­pri­ses du sec­teur éco­no­mi­que et indus­tri­el ou du sec­teur public. Mais il exis­te enco­re, mal­gré la ten­dance à l’ex­ter­na­li­sa­ti­on qui dure depuis des décen­nies. Le site pro­tec­tion inter­ne de l’u­si­ne. Dans l’in­dus­trie sur­tout, les acti­vi­tés de pro­tec­tion d’ob­jets et d’u­si­nes, si vous êtes direc­te­ment employé par l’entre­pri­se de fabri­ca­ti­on, très bien payé. La rai­son en est que vous êtes payé selon la con­ven­ti­on coll­ec­ti­ve de la bran­che à laquel­le appar­tient la mas­se du per­son­nel. Jet­ez un coup d’œil à la Tableaux des tarifs de l’in­dus­trie métall­ur­gi­que et élec­tri­que! Ces rému­né­ra­ti­ons men­su­el­les jouent dans une aut­re ligue.

Allo­ca­ti­ons

Indem­ni­tés pré­vues par les con­ven­ti­ons coll­ec­ti­ves Il exis­te géné­ra­le­ment des indem­ni­tés pour les chefs de garde/d’équipe, pour les con­duc­teurs de chiens ou dans cer­tai­nes instal­la­ti­ons, com­me les sites mili­taires. De même, il exis­te sou­vent des allo­ca­ti­ons pour les ser­vices de gar­de, par exemp­le pour une acti­vi­té (sup­p­lé­men­tai­re) dans le corps de pom­piers de l’entre­pri­se. Elles vont de quel­ques cen­ti­mes par heu­re jus­qu’à plus de 10% de salai­re en plus. En Baviè­re, il y a en out­re un peu plus d’ar­gent si l’on tra­vail­le dans la région de Munich.
Les ent­re­pri­ses de sécu­ri­té ou leurs cli­ents pai­ent en out­re par­fois les allo­ca­ti­ons volon­tai­res (révo­ca­bles). Par­fois, il exis­te aus­si des pri­mes uni­ques pour des mis­si­ons par­ti­cu­liè­re­ment réus­sies ou pour des pre­sta­ti­ons de tra­vail excep­ti­on­nel­les. Mal­heu­reu­se­ment, ce type de prime est plu­tôt l’ex­cep­ti­on. On trouve cepen­dant de plus en plus sou­vent une Prime de chan­ge­ment ou, si l’on veut, une sor­te de “prime de bien­ve­nue”. Mais cela ne dev­rait pas être la seu­le rai­son d’un chan­ge­ment d’employeur.

Des chif­fres concrets

Vous sou­hai­tez con­naît­re des chif­fres concrets ?
Si vous avez lu l’ar­tic­le jus­qu’i­ci, vous vous rend­rez comp­te que c’est dif­fi­ci­le, car cela peut dépend­re de cer­ta­ins fac­teurs com­me l’É­tat, l’ac­ti­vi­té, les horai­res de tra­vail et leurs qua­li­fi­ca­ti­ons (sup­p­lé­men­tai­res). Voi­ci néan­mo­ins un exemp­le concret :

Cela don­ne envi­ron 2520 euros de revenu imposable (brut) et près de 420 euros de pri­mes non imposables. envi­ron 2170 euros net ont été trans­fé­rés. Ce cal­cul n’a tou­te­fois qu’u­ne valeur illus­tra­ti­ve. Le salai­re que vous rece­v­rez effec­ti­ve­ment peut dépend­re de nombreux facteurs !

Remar­que : La der­niè­re mise à jour de cet artic­le date de février 2023. Étant don­né que le salai­re mini­mum et les con­ven­ti­ons coll­ec­ti­ves font l’ob­jet d’ad­apt­a­ti­ons régu­liè­res, les con­di­ti­ons géné­ra­les peu­vent avoir chan­gé ent­re-temps ! (Tou­tes les don­nées sont sans garantie.)

Qui n’a pas beso­in d’un examen de compétence ?

Qui n'a pas besoin d'un examen de compétence ?

Seuls les agents de sécu­ri­té ont beso­in d’un examen de com­pé­tence qui acti­vi­tés de sur­veil­lan­ce par­ti­cu­liè­res con­for­mé­ment au § 34a GewO ou si vous sou­hai­tez vous mett­re à vot­re comp­te en cré­ant vot­re pro­pre ent­re­pri­se de sécu­ri­té. Par­mi les acti­vi­tés que l’on ne peut exer­cer qu’a­vec le per­mis 34a, on trouve notam­ment la sur­veil­lan­ce dans le domaine public, dans les zones d’en­trée ou dans diver­ses acti­vi­tés de sécu­ri­té à un pos­te de direc­tion : En savoir plus ici.
Cepen­dant, même si vous sou­hai­tez exer­cer une acti­vi­té pour laquel­le la réus­si­te d’un examen de com­pé­tence est en prin­ci­pe obli­ga­toire, il exis­te cer­tai­nes excep­ti­ons. Tou­tes les per­son­nes n’ont pas beso­in de l’at­te­sta­ti­on de com­pé­ten­ces, même si elles exer­cent des acti­vi­tés de sur­veil­lan­ce régle­men­tées ou si elles sont indé­pen­dan­tes en tant qu’entre­pre­neur de sécu­ri­té avec leur pro­pre ent­re­pri­se de sécurité.

Qui est dis­pen­sé de l’ex­amen de com­pé­tence 34a

En prin­ci­pe s’ap­pli­que : Les per­son­nes ayant sui­vi une for­ma­ti­on initia­le ou con­ti­nue de haut niveau avec un diplô­me recon­nu (IHK) dans le sec­teur de la sécu­ri­té n’ont pas beso­in d’u­ne atte­sta­ti­on de com­pé­ten­ces supplémentaire !

Mais atten­ti­on ! Il y a d’au­t­res piè­ges à évi­ter. Voi­ci les détails con­cer­nant la dis­pen­se de l’ex­amen de compétence :

Est dis­pen­sée de l’ex­amen de com­pé­tence tou­te per­son­ne qui, en tant que…

…a pas­sé avec suc­cès l’ex­amen final cor­re­spond­ant. La preuve de cet­te réus­si­te peut être appor­tée par la pré­sen­ta­ti­on du cer­ti­fi­cat d’ex­amen correspondant.

J’ai pas­sé avec suc­cès ce que l’on appel­le les “cours de sécu­ri­té d’entre­pri­se”. Est-ce que cela a la même valeur que l’ex­amen d’expertise ?

Non ! Les cours de pro­tec­tion de l’u­si­ne (cours de pro­tec­tion de l’u­si­ne 1–2 ou 1–4) sont — en l’ab­sence de réus­si­te à l’ex­amen de spé­cia­lis­te de la pro­tec­tion de l’u­si­ne — pas équi­va­lent ! Vous avez beso­in de l’ex­amen d’ex­per­ti­se. Par ail­leurs, l’ex­amen de spé­cia­lis­te en pro­tec­tion d’ouvra­ges de la Chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie n’est plus proposé. 

J’ai fait l’ar­mée fédé­ra­le. Dois-je quand même par­ti­ci­per à l’ex­amen d’expertise ?

En prin­ci­pe, oui. La pru­dence est de mise : En tant que mili­taire de base, sol­dat tem­po­rai­re ou sol­dat pro­fes­si­on­nel, vous devez pas­ser l’ex­amen de com­pé­tence — que vous soyez actu­el­le­ment enga­gé com­me sol­dat ou non — si vous sou­hai­tez (en plus) tra­vail­ler dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée et effec­tuer les tâches de sur­veil­lan­ce cor­re­spond­an­tes ou si vous devez le fai­re. Il n’y a qu’u­ne seu­le excep­ti­on pour les Feld­jä­ger, c’est-à-dire les gar­des-champê­tres de la Bun­des­wehr. Les Feld­jä­ger sont dis­pen­sés de l’ex­amen de com­pé­tence, car les mem­bres de la Feld­jä­ger ont acquis pen­dant les cours de for­ma­ti­on une gran­de par­tie des con­nais­sances exi­gées par l’ex­amen de com­pé­tence. Par exemp­le, les offi­ci­ers ou les ser­gents de cam­pa­gne n’ont donc pas beso­in de pas­ser un examen d’ex­per­ti­se de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie, la preuve est appor­tée par le cer­ti­fi­cat de for­ma­ti­on ou de ser­vice de la Bun­des­wehr. Tous les aut­res sol­dats doi­vent obte­nir le cer­ti­fi­cat 34a.

En tant qu’of­fi­ci­er de poli­ce, ai-je beso­in d’un cer­ti­fi­cat de compétence ?

Il exis­te des excep­ti­ons tant pour les poli­ciers au niveau des Län­der (Lan­des­po­li­zei­en) qu’au niveau fédé­ral (Bun­des­po­li­zei). Il en va de même pour les col­la­bo­ra­teurs du ser­vice péni­ten­ti­ai­re et pour le sec­teur des doua­nes qui por­te des armes. Il est important de noter que l’ob­li­ga­ti­on de pas­ser l’ex­amen de com­pé­tence n’est levée que si l’on tra­vail­le dans le ser­vice d’exé­cu­ti­on et que l’on a réus­si l’ex­amen de car­ri­è­re cor­re­spond­ant — au moins pour le ser­vice moy­en. Les poli­ciers qui tra­vail­lent en tant qu’a­gents de poli­ce n’ont donc pas beso­in d’un cer­ti­fi­cat de com­pé­tence.. De nombreux poli­ciers gagn­ent un peu plus d’ar­gent à tit­re pri­vé, par exemp­le en tant que videur. Dans les agglo­mé­ra­ti­ons où la vie est chè­re, com­me par exemp­le à Munich, Stutt­gart, Fran­c­fort, Ham­bourg, Ber­lin ou Düs­sel­dorf, un job d’ap­point dans une ent­re­pri­se de sécu­ri­té off­re une bon­ne pos­si­bi­li­té de reve­nus com­plé­men­tai­res. Con­seil en pas­sant : veil­lez à infor­mer vot­re employ­eur (prin­ci­pal) de vot­re acti­vi­té second­ai­re et, dans l’i­dé­al, à lui deman­der une auto­ri­sa­ti­on écrite.

J’ai étu­dié le droit, je suis titu­lai­re d’un LL.B. ou d’un examen d’É­tat en droit. Ai-je vrai­ment enco­re beso­in de l’ex­amen d’expertise ?

C’est à pei­ne croya­ble : mais il est clair que même les futurs juris­tes peu­vent trou­ver un inté­rêt à tra­vail­ler (à temps partiel) dans le sec­teur de la sécu­ri­té, que ce soit pour finan­cer leurs étu­des ou pour se fai­re une idée de la bran­che. Bien sûr : dans le domaine du droit (sécu­ri­té et ord­re publics, droit com­mer­cial, droit de la pro­tec­tion des don­nées, droit pénal et pro­cé­du­re péna­le, code civil, code de pro­cé­du­re péna­le, etc.), les diplô­més en droit sont déjà au point. C’est pour­quoi ils n’ont beso­in que de rat­tra­per les thè­mes rela­tifs à la pré­ven­ti­on des acci­dents dans le sec­teur de la sécu­ri­té et du gar­di­en­na­ge (UVV, DGUV Vor­schrift 23), au cont­act avec les per­son­nes et aux prin­cipes de base de la tech­ni­que de sécu­ri­té. Une atte­sta­ti­on de par­ti­ci­pa­ti­on à la pro­cé­du­re d’ens­eig­ne­ment de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie sert de preuve à cet effet. Si vous êtes titu­lai­re d’un cer­ti­fi­cat de fin d’étu­des de droit d’u­ne uni­ver­si­té ou d’u­ne aca­dé­mie déliv­rant un diplô­me équi­va­lent à un diplô­me d’ens­eig­ne­ment supé­ri­eur, vous n’a­vez pas beso­in de pas­ser l’ex­amen de com­pé­tence con­for­mé­ment à l’ar­tic­le 34a de la GewO.

Je tra­vail­le com­me agent de sécu­ri­té depuis de nombreu­ses années. L’expé­ri­ence pro­fes­si­on­nel­le ne suf­fit-elle pas com­me reconnaissance ?

Non, nor­ma­le­ment pas ! Tou­te­fois, il exis­te cer­tai­nes dis­po­si­ti­ons tran­si­toires pour les agents de sécu­ri­té “vétérans”. Les tra­vail­leurs de la sécu­ri­té pri­vée qui ont par­ti­ci­pé à la for­ma­ti­on néces­saire depuis le 1er avril 1996 ou qui tra­vail­lai­ent déjà dans le sec­teur de la sur­veil­lan­ce avant le 31 mars 1996 et qui étai­ent jus­qu’à pré­sent dis­pen­sés de la for­ma­ti­on en rai­son de cet­te date limi­te béné­fi­ci­ent d’u­ne “pro­tec­tion des droits acquis”. Atten­ti­on : on ne peut tou­te­fois se pré­va­loir de cet­te excep­ti­on que si l’on peut en out­re démon­trer qu’u­ne acti­vi­té de sur­veil­lan­ce inin­ter­rompue d’au moins trois ans a exis­té avant la date de réfé­rence du 1er jan­vier 2003. Pour tous les aut­res, qui ne sont actifs dans le sec­teur de la sécu­ri­té que depuis 2003, de tel­les excep­ti­ons ne sont pas envi­sa­ge­ables.
C’est donc com­pli­qué ! Mon con­seil : inves­tis­sez plu­tôt dans le pas­sa­ge de l’ex­amen de com­pé­tence et pro­fi­tez, même en tant qu’agent de sécu­ri­té expé­ri­men­té, d’u­ne “mise à jour des connaissances” !

Atten­ti­on : cas particuliers !

Il exis­te quel­ques aut­res cas par­ti­cu­liers, com­me la recon­nais­sance éven­tu­el­le de diplô­mes étran­gers. Il n’est pas non plus tou­jours évi­dent de savoir si l’ac­ti­vi­té à exer­cer néces­si­te, de par sa natu­re, un examen de com­pé­tence. S’il s’a­git d’u­ne simp­le acti­vi­té de gar­di­en­na­ge (par ex. signaleur de par­king) ou d’un simp­le con­trô­le avec arr­achage de bil­lets d’en­trée, aucun examen de com­pé­tence n’est géné­ra­le­ment requis, par­fois même pas l’in­for­ma­ti­on selon le § 34a GewO. Tou­te­fois, des cas limi­tes sont par­fois con­tes­tés, com­me par exemp­le la sur­veil­lan­ce ou les ser­vices de sécu­ri­té dans les musées ou cer­tai­nes con­stel­la­ti­ons d’ac­ti­vi­tés dans la pro­tec­tion des mani­fes­ta­ti­ons. (Ces cas limi­tes sont à nou­veau abor­dés ici sur le por­tail d’in­for­ma­ti­on dans des artic­les sépa­rés).
Une remar­que importan­te : Pour plus de sécu­ri­té, deman­dez (ou à vot­re employ­eur) à la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie et aux auto­ri­tés com­pé­ten­tes si vot­re qua­li­fi­ca­ti­on est suf­fi­san­te ou si vous devez en plus pas­ser l’ex­amen de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie con­for­mé­ment au § 34a GewO. Vous rece­v­rez alors un rens­eig­ne­ment per­son­nel juri­di­quement sûr. Si vous êtes nou­veau dans la sécu­ri­té pri­vée, vous pou­vez alors exer­cer les acti­vi­tés cor­re­spond­an­tes après véri­fi­ca­ti­on de la fia­bi­li­té et attri­bu­ti­on de l’ID de gardiennage !

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