Archi­ves

Ser­vice de gar­de séparée

Tra­vail­ler com­me agent de sécu­ri­té 34a : que fai­re si le chef sup­p­rime des services ?

Travailler comme agent de sécurité 34a : que faire si le chef supprime des services ?

Dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée, le tra­vail en équi­pe, le tra­vail de nuit et le tra­vail les jours fériés sont des con­di­ti­ons de tra­vail cou­ran­tes. Les agents de sécu­ri­té effec­tu­ent sou­vent un tra­vail dif­fi­ci­le pour assurer la sécu­ri­té des instal­la­ti­ons, des évé­ne­ments et des per­son­nes. Mal­heu­reu­se­ment, les Les salai­res dans ce sec­teur se situ­ent sou­vent dans le sec­teur des bas salai­res com­me par exemp­le le ser­vice de sur­veil­lan­ce sépa­rée. Si, en plus, des heu­res sont sup­p­ri­mées de maniè­re inat­ten­due, par exemp­le par­ce que l’em­ploy­eur perd un cont­rat important, et que l’on n’ar­ri­ve pas à att­eind­re son temps de tra­vail men­suel thé­o­ri­que (ou pour d’au­t­res rai­sons), un agent de sécu­ri­té 34a peut se retrou­ver dans une situa­ti­on finan­ciè­re dif­fi­ci­le. Cet artic­le met en lumiè­re les rai­sons qui con­dui­sent à la sup­pres­si­on de jours de tra­vail et pré­sen­te les pos­si­bi­li­tés qui s’offrent alors au col­la­bo­ra­teur de sécurité.

Quel­les sont les rai­sons pos­si­bles pour les­quel­les mon employ­eur me pla­ni­fie moins de jours de travail ?

Tout d’a­bord, il con­vi­ent d’a­bor­der briè­ve­ment le point de vue de l’entre­pri­se de sécu­ri­té. Dans la plu­part des cas, le fait que vous soyez moins sou­vent sur le tableau de ser­vice n’a (espé­rons-le) rien à voir avec vous per­son­nel­le­ment, mais avec des rai­sons opé­ra­ti­on­nel­les. Si l’em­ploy­eur les expli­que de maniè­re trans­pa­ren­te et que vous pou­vez les com­prend­re, cela off­re un meil­leur point de départ pour une solu­ti­on du pro­blè­me qui peut être accep­tée par les deux par­ties. Il est tou­te­fois pos­si­ble que cela con­dui­se à un con­gé-modi­fi­ca­ti­on ou à la recher­che d’un nou­vel emploi. Mais il se peut aus­si que la “péri­ode de vaches maig­res” soit cour­te et que vous puis­siez com­pen­ser les heu­res en tra­vail­lant plus le mois sui­vant ou que l’em­ploy­eur fas­se un ges­te envers vous d’u­ne aut­re manière.

Voi­ci dix rai­sons pos­si­bles pour les­quel­les vot­re employ­eur sou­hai­te rédui­re vos heu­res de travail :

  1. Baisse de la deman­de des cli­entsIl pour­rait y avoir moins de deman­de de ser­vices de sécu­ri­té, ce qui ent­raî­nerait une réduc­tion des heu­res de tra­vail nécessaires.
  2. Ralen­tis­se­ment éco­no­mi­queLa situa­ti­on éco­no­mi­que s’est peut-être dété­rio­rée, ce qui a ent­raî­né des rest­ric­tions de res­sour­ces et des réduc­tions de coûts.
  3. Chan­ge­ments dans la stra­té­gie com­mer­cia­leVot­re employ­eur a peut-être modi­fié sa stra­té­gie com­mer­cia­le, ce qui ent­raî­ne une adapt­a­ti­on des res­sour­ces humaines.
  4. Rota­ti­on du per­son­nel: Il est pos­si­ble que le per­son­nel fas­se l’ob­jet d’u­ne rota­ti­on afin de per­mett­re à tous les employés de tra­vail­ler et de répar­tir les heu­res de tra­vail de maniè­re plus équitable.
  5. Nou­vel­les tech­no­lo­gies ou auto­ma­tis­a­ti­on: Les Intro­duc­tion de nou­vel­les tech­no­lo­gies ou de sys­tè­mes auto­ma­ti­sés pour­rait avoir pour effet de rédui­re le nombre d’em­ployés nécessaires.
  6. Varia­ti­ons sai­son­niè­resLes heu­res de tra­vail pour­rai­ent être sou­mi­ses à des varia­ti­ons sai­son­niè­res, par exemp­le lors­que les beso­ins en per­son­nel de sécu­ri­té sont moind­res cer­ta­ins mois.
  7. Chan­ge­ments dans les cont­rats avec les cli­ents: Il est pos­si­ble que les cont­rats avec les cli­ents aient chan­gé et que cela ent­raî­ne une dimi­nu­tion du volu­me de travail.
  8. Rest­ric­tions léga­lesIl pour­rait y avoir de (nou­vel­les) rest­ric­tions léga­les, com­me par exemp­le des limi­tes maxi­ma­les pour les heu­res de tra­vail ou les temps de repos ent­re les équipes. Ou bien les direc­ti­ves existan­tes (par exemp­le cel­les de la loi sur le temps de tra­vail) sont désor­mais mieux respectées.
  9. fer­me­tu­re annuel­le ou pau­se sai­son­niè­reIl se peut que vot­re employ­eur ait déci­dé de rédui­re les heu­res de tra­vail pen­dant cer­tai­nes péri­odes, com­me les vacan­ces ou les pau­ses sai­son­niè­res (des cli­ents). La pan­dé­mie Covid, par exemp­le, avait éga­le­ment ent­raî­né des per­tur­ba­ti­ons tem­po­rai­res au sein du secteur. 
  10. Res­truc­tu­ra­ti­ons inter­nes à l’entre­pri­seVot­re employ­eur pour­rait pro­cé­der à une res­truc­tu­ra­ti­on inter­ne qui ent­raî­nerait une rééva­lua­ti­on des heu­res de tra­vail et de la répar­ti­ti­on des ressources.

Quel­les sont les pos­si­bi­li­tés dont je dis­po­se si mon employ­eur me deman­de de tra­vail­ler moins ?

Bien sûr : une ou deux heu­res ou pas — cela ne vaut pas la pei­ne de dis­cu­ter. Mais une per­te de 20, 30, 40%, voi­re plus, d’heu­res de tra­vail, c’est énor­me, car vous devez aus­si gagner vot­re vie. Le chef vous raye donc lar­ge­ment du tableau de ser­vice, vous affec­te à des équipes signi­fi­ca­ti­ve­ment moins nombreu­ses que d’ha­bi­tu­de et vous n’ar­ri­vez pas à fai­re vos heu­res — vous avez alors les pos­si­bi­li­tés suivantes :

  1. Véri­fier le cont­rat de tra­vail !
    C’est le point le plus important. En effet, ce qui est géné­ra­le­ment déter­mi­nant, c’est ce qui a été con­venu dans vot­re cont­rat de tra­vail. En effet, s’il y est men­ti­onné par exemp­le “temps plein”, l’em­ploy­eur est éga­le­ment tenu de vous employ­er en con­sé­quence. Ce que l’on entend par “temps plein” est géné­ra­le­ment défi­ni dans la con­ven­ti­on coll­ec­ti­ve cor­re­spond­an­te. Sou­vent, un nombre d’heu­res con­cret est éga­le­ment con­venu. Si vot­re cont­rat de tra­vail sti­pu­le par exemp­le 170 heu­res par mois, ce nombre d’heu­res doit en prin­ci­pe être respec­té (à l’ex­cep­ti­on de peti­tes varia­ti­ons, par exemp­le en rai­son de rem­pla­ce­ments pour cau­se de maladie).
  2. Con­sul­ter le tableau de ser­vice !
    Sou­vent, la pla­ni­fi­ca­ti­on des ser­vices dans le domaine de la sécu­ri­té, par exemp­le dans la pro­tec­tion de l’u­si­ne, se fait sur la base d’un ryth­me d’é­qui­pe défi­ni. Cela per­met de pla­ni­fier à l’a­van­ce, avec une cer­taine impré­cis­i­on bien sûr (par exemp­le en rai­son de l’é­ter­nel plan­ning des con­gés à venir). Le tableau de ser­vice con­cret pour le mois sui­vant est tou­te­fois déter­mi­nant : s’il y a par exemp­le 20 équipes, vous avez le droit de tra­vail­ler éga­le­ment ce nombre d’é­quipes. Une fois publié, un tableau de ser­vice ne peut être modi­fié qu’en accord avec les travailleurs.
  3. Cher­cher le dia­lo­gue et pro­po­ser acti­ve­ment une pre­sta­ti­on de tra­vail !
    Beau­coup de cho­ses peu­vent être cla­ri­fiées par la com­mu­ni­ca­ti­on. Cher­chez le dia­lo­gue avec vot­re supé­ri­eur et le con­sen­sus. Important : fai­tes savoir que vous n’êtes pas d’ac­cord avec les chan­ge­ments et pro­po­sez expres­sé­ment vot­re pre­sta­ti­on de tra­vail ! Vot­re employ­eur est tenu de vous four­nir le tra­vail con­for­mé­ment au cont­rat de tra­vail existant, vous met­tez vot­re pre­sta­ti­on de tra­vail à dis­po­si­ti­on con­for­mé­ment au contrat. 
  4. Vot­re employ­eur ne réa­git pas ? Relan­cez par écrit !
    Atti­rez l’at­ten­ti­on de vot­re employ­eur par écrit sur les aspects men­ti­onnés pré­cé­dem­ment. L’é­crit est important pour que vous ayez une preuve. Fixez un délai à vot­re patron, mais con­tinuez à vous mon­trer poli et coopé­ra­tif. Après tout, vous sou­hai­tez géné­ra­le­ment con­tin­uer à tra­vail­ler pour vot­re employeur.
  5. Si rien n’y fait : por­tez plain­te !
    Si tout cela ne por­te pas ses fruits, que l’em­ploy­eur ne réa­git pas et que les dis­cus­sions (éven­tu­el­le­ment avec le comi­té d’entre­pri­se) n’ont pas abou­ti, il res­te en fin de comp­te la plain­te devant le tri­bu­nal du travail.

L’a­vo­cat Jörg Zitz­mann a joli­ment pré­sen­té les faits dans le Chaî­ne You­Tube de l’A­ca­dé­mie de la sécu­ri­té:

Com­bien gagne-t-on en tant qu’agent de sécu­ri­té avec examen d’aptitude ?

Combien gagne-t-on en tant qu'agent de sécurité avec examen d'aptitude ?

Tour­ner autour du pot ne sert à rien. Une cho­se est clai­re : Le sec­teur de la sécu­ri­té clas­si­que est un sec­teur à bas salai­res!
Néan­mo­ins, le sec­teur de la sécu­ri­té off­re de la varié­té, des emplois à responsa­bi­li­té, des emplois pas­si­on­nants et aus­si des emplois tran­quilles. Et si l’on s’y prend intel­li­gem­ment, on arri­ve à joind­re les deux bouts. Mais com­bien gagne-t-on en tant qu’agent de sécu­ri­té titu­lai­re d’un cer­ti­fi­cat de compétence ?

Ce qui comp­te pour gagner sa vie dans le sec­teur de la sécurité

Si vous déci­dez de tra­vail­ler dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée ou si vous cher­chez un nou­vel employ­eur, les aspects finan­ciers jouent très cer­tai­ne­ment un rôle important. Plu­s­ieurs fac­teurs con­tri­buent à un bon salai­re horai­re. Vous trou­verez ci-des­sous les aspects les plus importants pour une rému­né­ra­ti­on plus attrayante.

Niveau d’é­du­ca­ti­on et de formation

Il est clair que plus vous êtes for­mé, plus les pos­si­bi­li­tés de gagner de l’ar­gent sont éle­vées. En tant qu’agent de sécu­ri­té non qua­li­fié, avec seu­le­ment une for­ma­ti­on selon le § 34a GewO, vous ne serez très sou­vent pas payé beau­coup plus que le salai­re mini­mum. L’ex­amen de com­pé­tence vous per­met d’aug­men­ter vot­re salai­re horai­re de base sans trop d’ef­forts.. Pour aller enco­re plus loin, il est pos­si­ble de sui­v­re une for­ma­ti­on con­ti­nue pour deve­nir agent de pro­tec­tion et de sécu­ri­té cer­ti­fié (Geprüf­te Schutz- und Sicher­heits­kraft) ou une for­ma­ti­on de spé­cia­lis­te de la pro­tec­tion et de la sécu­ri­té (Fach­kraft für Schutz und Sicher­heit). Le salai­re mini­mum est d’ail­leurs de 12,43 euros de l’heu­re dans tou­te l’Al­le­ma­gne depuis le 1er jan­vier 2023. L’aug­men­ta­ti­on à 13 euros de l’heu­re à par­tir du 1er avril 2023 est déjà décidée.

Qua­li­fi­ca­ti­ons supplémentaires

Des qua­li­fi­ca­ti­ons sup­p­lé­men­tai­res, par exemp­le en matiè­re de pre­miers secours ou de pro­tec­tion cont­re les incen­dies (par exemp­le en tant qu’as­sistant de pro­tec­tion cont­re les incen­dies), sont très uti­les et aug­men­tent la valeur mar­chan­de des agents de sécu­ri­té. Elles n’ont pas tou­jours un impact direct sur le salai­re horai­re, mais con­sti­tu­ent dans tous les cas un atout lors d’u­ne can­di­da­tu­re. Les qua­li­fi­ca­ti­ons sup­p­lé­men­tai­res sui­van­tes sont notam­ment envisageables :

Il ne faut pas non plus sous-esti­mer les com­pé­ten­ces inter­cul­tu­rel­les et les con­nais­sances en lan­gues étran­gè­res, à com­men­cer par les bases de l’anglais.

Acti­vi­té

Le sec­teur de la sécu­ri­té pré­sen­te de nombreu­ses facet­tes et les acti­vi­tés exer­cées par les agents de sécu­ri­té sont donc éga­le­ment très variées. Par con­sé­quent, les dif­fé­ren­ces de salai­re sont par­fois importan­tes. Les acti­vi­tés de sécu­ri­té, tel­les que la sur­veil­lan­ce sépa­rée et les simp­les acti­vi­tés de gar­di­en­na­ge, sont sou­vent mal payées. Les acti­vi­tés qui requiè­rent des com­pé­ten­ces par­ti­cu­liè­res per­met­tent sou­vent d’ob­te­nir un bon salai­re. Par exemp­le, dans la Sécu­ri­té aéri­en­ne, dans le domaine Trans­port de fonds et de valeurs, lors de l’ac­ti­vi­té en instal­la­ti­ons nuclé­ai­res, dans laquel­le Sur­veil­lan­ce des métros et des trains de ban­lieue ou en tant que spé­cia­lis­te NSL dans Pos­tes de con­trô­le d’ur­gence et de ser­vice le salai­re est sou­vent signi­fi­ca­ti­ve­ment plus éle­vé que la moy­enne du sec­teur. Pour con­naît­re le mon­tant exact du salai­re cor­re­spond­ant à l’ac­ti­vi­té, vous pou­vez con­sul­ter les Con­ven­ti­ons coll­ec­ti­ves de l’entre­pri­se. Si elles ont été décla­rées d’ap­pli­ca­ti­on géné­ra­le, ce qui est géné­ra­le­ment le cas, elles s’ap­pli­quent à tous les col­la­bo­ra­teurs. (Il est pré­fé­ra­ble d’a­jou­ter le Land à la recher­che Goog­le afin de limi­ter les résultats).

Horai­res de travail

Ceux qui sont déjà actifs dans le sec­teur et qui tra­vail­lent en équi­pe le savent bien : Le bio­ryth­me et la vie pri­vée souf­frent sou­vent de l’al­ter­nan­ce des horai­res de tra­vail. Tra­vail­ler en équi­pe de nuit, le diman­che et les jours fériés off­re cepen­dant sou­vent des avan­ta­ges finan­ciers décisifs. En fon­c­tion de l’É­tat fédéral/de la con­ven­ti­on coll­ec­ti­ve, il est pos­si­ble d’ob­te­nir des avan­ta­ges fis­caux. Sup­p­lé­ments pour tra­vail de nuit, du diman­che et des jours fériés qui ne sont pas à nég­li­ger. De plus, ces en fran­chise d’impôt! Les jours fériés, de nombreux end­roits sont 100% Sup­p­lé­ment pos­si­bleCela signi­fie qu’en plus du salai­re jour­na­lier pro­pre­ment dit, on reçoit la même som­me — mais sans impôts ! Sur le mois, cela per­met — bien sûr en fon­c­tion des heu­res de nuit, de diman­che et de jours fériés plu­s­ieurs cen­tai­nes d’eu­ros en plus gagner de l’ar­gent. Cela peut s’a­vé­rer lucra­tif, notam­ment autour de la nou­vel­le année ou à Pâques.

Heu­res supplémentaires/travail supplémentaire

Les heu­res sup­p­lé­men­tai­res sont bien sûr un aspect du temps de tra­vail. Néan­mo­ins, je sou­hai­te con­s­acrer ici un point sépa­ré à cet aspect. Pour­quoi ? Par­ce que l’expé­ri­ence mont­re que dans le sec­teur de la sécu­ri­té, on fait beau­coup d’heu­res sup­p­lé­men­tai­res, sou­vent bien plus que ce qui est auto­ri­sé par la loi, et avec trop peu de pau­ses ent­re les mis­si­ons. Réflé­chis­sez bien avant de vous lan­cer et de tra­vail­ler 200, 220, 240 heu­res par mois, voi­re plus.. Mon con­seil serait ici d’in­ves­tir plu­tôt dans une for­ma­ti­on con­ti­nue et de ne pas éch­an­ger autant de temps cont­re de l’ar­gent : Memen­to Mori — vot­re temps de vie est éga­le­ment limi­té. Fixez des prio­ri­tés et pre­nez une décis­i­on qui vous con­vi­en­ne, éga­le­ment pour vot­re avenir.

État fédé­ral

Com­me dans d’au­t­res sec­teurs, il exis­te un fos­sé ent­re l’ouest et l’est dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée. Aut­re­fois, ces dif­fé­ren­ces de salai­re étai­ent vrai­ment fla­gran­tes. Dans cer­ta­ins sec­teurs, les agents de sécu­ri­té de Ber­lin ne gag­naient même pas la moi­tié de ceux qui tra­vail­lai­ent en Baviè­re.  Les Län­der les mieux payés sont géné­ra­le­ment la Baviè­re, le Bade-Wurt­em­berg et la Rhéna­nie-du-Nord-West­pha­lie.. Les Län­der de l’Est, com­me le Bran­de­bourg ou le Meck­lem­bourg-Pomé­ra­nie occi­den­ta­le, sont tou­jours par­mi les moins bien payés. Dans les Län­der de l’Est, il y a quel­ques années enco­re, il était dif­fi­ci­le de gar­der la tête hors de l’eau avec un emploi d’agent de sécu­ri­té. Mais grâce au salai­re mini­mum et au rappro­che­ment pro­gres­sif des con­ven­ti­ons coll­ec­ti­ves, les dif­fé­ren­ces se rela­ti­vi­sent de plus en plus. En out­re, il ne faut pas oublier que là où l’on gagne plus, il y a géné­ra­le­ment aus­si des Coût de la vie (sur­tout les loy­ers) sont plus éle­vés. Réflé­chis­sez donc bien — si vous y pen­sez — si un démé­nage­ment en vaut vrai­ment la pei­ne pour vous.

Sec­teur

Pour beau­coup, l’ac­ti­vi­té de gar­di­en­na­ge évo­que de maniè­re très clas­si­que l’entre­pri­se de sécu­ri­té qui en tant que presta­tai­re de ser­vices s’oc­cupe de cli­ents exter­nes. Alors qu’aut­re­fois, dans les usi­nes, les employés vétérans rejoi­gnaient le ser­vice de pro­tec­tion de l’u­si­ne vers la fin de leur vie pro­fes­si­on­nel­le pour y effec­tuer des tâches moins péni­bles durant leurs der­niè­res années de tra­vail, la situa­ti­on a aujour­d’hui for­te­ment évo­lué. Des presta­tai­res de ser­vices de sécu­ri­té pro­fes­si­on­nels et exter­nes s’oc­cup­ent en tant que cli­ents d’un grand nombre d’entre­pri­ses du sec­teur éco­no­mi­que et indus­tri­el ou du sec­teur public. Mais il exis­te enco­re, mal­gré la ten­dance à l’ex­ter­na­li­sa­ti­on qui dure depuis des décen­nies. Le site pro­tec­tion inter­ne de l’u­si­ne. Dans l’in­dus­trie sur­tout, les acti­vi­tés de pro­tec­tion d’ob­jets et d’u­si­nes, si vous êtes direc­te­ment employé par l’entre­pri­se de fabri­ca­ti­on, très bien payé. Der Grund hier­für ist, dass Sie nach dem Bran­chen­ta­rif bezahlt wer­den, dem die Mas­se der Beleg­schaft ange­hört. Wer­fen Sie einen Blick in die Tableaux des tarifs de l’in­dus­trie métall­ur­gi­que et élec­tri­que! Ces rému­né­ra­ti­ons men­su­el­les jouent dans une aut­re ligue.

Allo­ca­ti­ons

Indem­ni­tés pré­vues par les con­ven­ti­ons coll­ec­ti­ves Il exis­te géné­ra­le­ment des indem­ni­tés pour les chefs de garde/d’équipe, pour les con­duc­teurs de chiens ou dans cer­tai­nes instal­la­ti­ons, com­me les sites mili­taires. De même, il exis­te sou­vent des allo­ca­ti­ons pour les ser­vices de gar­de, par exemp­le pour une acti­vi­té (sup­p­lé­men­tai­re) dans le corps de pom­piers de l’entre­pri­se. Elles vont de quel­ques cen­ti­mes par heu­re jus­qu’à plus de 10% de salai­re en plus. En Baviè­re, il y a en out­re un peu plus d’ar­gent si l’on tra­vail­le dans la région de Munich.
Les ent­re­pri­ses de sécu­ri­té ou leurs cli­ents pai­ent en out­re par­fois les allo­ca­ti­ons volon­tai­res (révo­ca­bles). Manch­mal gibt es auch Ein­mal-Prä­mi­en für beson­ders erfolg­rei­che Ein­sät­ze oder für her­aus­ra­gen­de Arbeits­leis­tun­gen. Lei­der sind die­se Art Zula­gen aber eher die Aus­nah­me. Immer häu­fi­ger vor­zu­fin­den ist aber eine Wech­sel­prä­mie, also so eine Art „Begrü­ßungs­geld“. Das allein soll­te aber aber nicht unbe­dingt der allei­ni­ge Grund für einen Arbeit­ge­ber­wech­sel sein.

Des chif­fres concrets

Vous sou­hai­tez con­naît­re des chif­fres concrets ?
Si vous avez lu l’ar­tic­le jus­qu’i­ci, vous vous rend­rez comp­te que c’est dif­fi­ci­le, car cela peut dépend­re de cer­ta­ins fac­teurs com­me l’É­tat, l’ac­ti­vi­té, les horai­res de tra­vail et leurs qua­li­fi­ca­ti­ons (sup­p­lé­men­tai­res). Voi­ci néan­mo­ins un exemp­le concret :

Cela don­ne envi­ron 2520 euros de revenu imposable (brut) et près de 420 euros de pri­mes non imposables. envi­ron 2170 euros net ont été trans­fé­rés. Ce cal­cul n’a tou­te­fois qu’u­ne valeur illus­tra­ti­ve. Le salai­re que vous rece­v­rez effec­ti­ve­ment peut dépend­re de nombreux facteurs !

Remar­que : La der­niè­re mise à jour de cet artic­le date de février 2023. Étant don­né que le salai­re mini­mum et les con­ven­ti­ons coll­ec­ti­ves font l’ob­jet d’ad­apt­a­ti­ons régu­liè­res, les con­di­ti­ons géné­ra­les peu­vent avoir chan­gé ent­re-temps ! (Tou­tes les don­nées sont sans garantie.)

Men­ti­ons légales
fr_FRFR