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§ 34a

Pré­pa­ra­ti­on du 34a : quel­le est la meil­leu­re for­me d’ens­eig­ne­ment pour vous ?

Préparation du 34a : quelle est la meilleure forme d'enseignement pour vous ?

Quel­le est la for­me d’ens­eig­ne­ment qui vous con­vi­ent le mieux ?

Dans l’ar­tic­le sui­vant, je sou­hai­te vous pré­sen­ter les dif­fé­ren­tes pos­si­bi­li­tés d’app­ren­tis­sa­ge, avec leurs avan­ta­ges et leurs incon­vé­ni­ents, pour la pré­pa­ra­ti­on à l’ex­amen de com­pé­tence § 34a GewO — une con­tri­bu­ti­on d’in­vi­té de Le gou­rou de la sécu­ri­té.

Ens­eig­ne­ment frontal

Les cours ont lieu dans une aca­dé­mie, géné­ra­le­ment tou­te la jour­née.
Dans un envi­ron­ne­ment struc­tu­ré, l’ens­eig­ne­ment crée une situa­ti­on d’app­ren­tis­sa­ge pour les élè­ves dans laquel­le un ens­eig­nant joue le rôle de trans­met­teur de con­nais­sances. L’ens­eig­nant peut uti­li­ser dif­fé­ren­tes métho­des d’app­ren­tis­sa­ge pour faci­li­ter l’app­ren­tis­sa­ge des élè­ves. Il peut s’a­gir par exemp­le d’ex­po­sés, de dis­cus­sions, de travaux de grou­pe, de démons­tra­ti­ons ou d’expé­ri­en­ces. En clas­se, les élè­ves peu­vent éga­le­ment poser des ques­ti­ons direc­tes et rece­voir un feed-back de l’ens­eig­nant ou de leurs cama­ra­des de clas­se, ce qui amé­lio­re la com­pré­hen­si­on du maté­ri­el d’app­ren­tis­sa­ge. L’ens­eig­ne­ment peut éga­le­ment être l’oc­ca­si­on d’en­cou­ra­ger les com­pé­ten­ces socia­les et la col­la­bo­ra­ti­on en faisant tra­vail­ler et app­rend­re les élè­ves ensemble.

Ens­eig­ne­ment en ligne

L’ens­eig­ne­ment en ligne est simi­lai­re à l’ens­eig­ne­ment tra­di­ti­onnel, mais il se déroule sur Inter­net. L’ens­eig­nant uti­li­se alors dif­fér­ents outils numé­ri­ques pour faci­li­ter l’app­ren­tis­sa­ge des élè­ves. Des exemp­les d’ou­tils numé­ri­ques peu­vent être : le chat vidéo et audio, les cours en ligne, les pla­tes-for­mes d’app­ren­tis­sa­ge, les sal­les de clas­se vir­tu­el­les ou les modu­les d’app­ren­tis­sa­ge en ligne. L’ens­eig­ne­ment en ligne peut être par­ti­cu­liè­re­ment avan­ta­ge­ux à l’heu­re actu­el­le, car il per­met de pour­suiv­re l’ens­eig­ne­ment même en péri­ode de pan­dé­mie ou dans d’au­t­res cir­con­s­tances qui affec­tent l’ens­eig­ne­ment nor­mal. Un aut­re avan­ta­ge de l’ens­eig­ne­ment en ligne est que les élè­ves peu­vent app­rend­re de n’im­por­te où, pour autant qu’ils dis­po­sent d’u­ne con­ne­xi­on Inter­net. Et com­me dans le cas de l’ens­eig­ne­ment fron­tal, les élè­ves peu­vent poser des ques­ti­ons et rece­voir des com­men­tai­res du pro­fes­seur ou de leurs cama­ra­des de clas­se, ce qui peut amé­lio­rer la com­pré­hen­si­on du maté­ri­el d’apprentissage.

Auto-app­ren­tis­sa­ge avec liv­re et vidé­os YouTube

Auto-app­ren­tis­sa­ge avec liv­re et Vidé­os You­Tube sont des per­son­nes qui app­ren­nent de maniè­re auto­no­me en se pro­cu­rant des infor­ma­ti­ons dans des liv­res ou des vidé­os sur Inter­net. Cet­te for­me d’app­ren­tis­sa­ge est moins struc­tu­rée et exi­ge davan­ta­ge de disci­pli­ne et d’initia­ti­ve de la part des app­ren­ants. Con­trai­re­ment aux cours ou à l’ens­eig­ne­ment en ligne, les app­ren­ants auto­no­mes ont la liber­té de déter­mi­ner leur pro­pre ryth­me et de choi­sir le con­tenu du maté­ri­el d’app­ren­tis­sa­ge. Cepen­dant, il y a aus­si le ris­que que les app­ren­ants auto­no­mes aient des dif­fi­cul­tés à att­eind­re leurs objec­tifs d’app­ren­tis­sa­ge en rai­son d’un man­que de struc­tu­re et d’in­s­truc­tions. Les app­ren­ants doi­vent se moti­ver et se disci­pli­ner eux-mêmes pour app­rend­re de maniè­re con­ti­nue. Il est éga­le­ment plus dif­fi­ci­le de poser des ques­ti­ons et d’ob­te­nir un retour d’in­for­ma­ti­on, car il n’y a pas de cont­act direct avec un ens­eig­nant ou d’au­t­res apprenants.

Avan­ta­ges et inconvénients

Dans l’en­sem­ble, les trois for­mes d’app­ren­tis­sa­ge — ens­eig­ne­ment fron­tal (cours en clas­se), ens­eig­ne­ment en ligne et auto-app­ren­tis­sa­ge avec des liv­res et des vidé­os You­Tube — pré­sen­tent des avan­ta­ges et des inconvénients :

Ens­eig­ne­ment frontal

Avan­ta­ges :

Incon­vé­ni­ents :

Ens­eig­ne­ment en ligne

Avan­ta­ges :

Incon­vé­ni­ents :

Auto-app­ren­tis­sa­ge avec des liv­res et des vidé­os YouTube

Avan­ta­ges :

Incon­vé­ni­ents :

Résu­mé

Dans l’en­sem­ble, il est important de noter qu’au­cu­ne des for­mes d’app­ren­tis­sa­ge n’est par­fai­te et que tout dépend du style d’app­ren­tis­sa­ge qui cor­re­spond le mieux aux beso­ins et aux pré­fé­ren­ces indi­vi­du­els de l’app­ren­ant.
En out­re, les dif­fér­ents styl­es d’app­ren­tis­sa­ge peu­vent bien enten­du être com­bi­nés ent­re eux. La pos­si­bi­li­té d’uti­li­ser les vidé­os You­Tube com­me com­plé­ment à tout type d’app­ren­tis­sa­ge est très bon­ne. Et c’est là que je recom­man­de les vidé­os You­Tube du Gou­rou de la sécurité34a. Ces vidé­os sont clai­re­ment struc­tu­rées, infor­ma­ti­ves, faci­les à com­prend­re et donc très uti­les. Grâce à ces vidé­os, on peut app­rend­re à son pro­pre ryth­me et appro­fon­dir les con­te­nus qui n’ont pas été bien trans­mis en clas­se.
Il y a cours com­plets ain­si que Examens types avec des expli­ca­ti­ons sur les ques­ti­ons et les réponses.

J’e­spè­re qu’a­vec cet artic­le, j’ai pu vous fami­lia­ri­ser avec les dif­fé­ren­tes métho­des d’app­ren­tis­sa­ge et que vous trou­verez cel­le qui vous convient.

Pour­quoi tant de par­ti­ci­pan­ts échou­ent-ils à l’ex­amen de com­pé­tence ? (§ 34a GewO)

Pourquoi tant de participants échouent-ils à l'examen de compétence ? (§ 34a GewO)

Quel­les sont les rai­sons pour les­quel­les tant de can­di­dats échou­ent à l’ex­amen d’ex­per­ti­se de la CCI dans le sec­teur de la surveillance ?

C’est la ques­ti­on que se posent éga­le­ment Jörg Zitz­mann et Kai Delio­mi­ni dans le recom­man­da­ble Pod­cast sur la pro­tec­tion et la sécu­ri­té (vidéo ci-dessous !).

Aus­si bien Jörg Zitz­mann ain­si que Kai Delio­mi­ni sont très con­nus dans le sec­teur de la sécu­ri­té privée.
Ils sont tous deux mem­bres de jurys d’ex­amen de la Chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie dans le domaine de la pro­tec­tion et de la sécu­ri­té, auteurs de liv­res de pré­pa­ra­ti­on à l’ex­amen d’ex­per­ti­se et prés­ents sur You­Tube et dans des pod­casts avec de nombreu­ses vidé­os utiles.

Une per­son­ne sur deux ou trois échoue à l’ex­amen 34a !

Avec des taux d’é­chec assez fré­quents, com­pris ent­re 30 et 50%, la ques­ti­on se pose natu­rel­le­ment : à quoi cela est-il dû ?
Cer­ta­ins fac­teurs de réus­si­te ou d’é­chec sont évi­dents. Cer­ta­ins pro­blè­mes peu­vent être réso­lus rapi­de­ment et faci­le­ment, d’au­t­res néces­si­tent sim­ple­ment un app­ren­tis­sa­ge inten­sif, de la pra­tique et de la per­sé­vé­rance. Avant d’é­vo­quer plus loin ce que je con­sidè­re com­me les prin­ci­paux fac­teurs de (dys)réussite, voi­ci la très inté­res­san­te dis­cus­sion ent­re Jörg Zitz­mann et Kai Delio­mi­ni sur YouTube :

Mon top 5 des rai­sons pour les­quel­les tant de per­son­nes échou­ent à l’ex­amen de con­nais­sances pro­fes­si­on­nel­les écrit et oral de la CCI

D’a­près mon expé­ri­ence, les fac­teurs sui­vants con­sti­tu­ent les prin­ci­pa­les rai­sons d’un échec pour le “per­mis 34a” :

  1. Man­que de moti­va­ti­on / man­que d’intérêt
    De nombreux par­ti­ci­pan­ts ne voi­ent aucu­ne valeur ajou­tée dans l’ex­amen. Ils ne s’in­té­res­sent pas vrai­ment au con­tenu de l’ex­amen et ne veu­lent donc pas en app­rend­re davan­ta­ge. Ce phé­nomè­ne est par­ti­cu­liè­re­ment mar­qué chez les per­son­nes “envoy­ées” par leur employ­eur ou par l’a­gence pour l’em­ploi et qui ne s’in­té­res­sent en fait pas du tout au sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée. Mais même si la par­ti­ci­pa­ti­on est en soi une démar­che volon­tai­re : L’ex­amen n’est sou­vent pas per­çu com­me une chan­ce, mais com­me un mal néces­saire. Or, le man­que de moti­va­ti­on et d’in­té­rêt est dia­mé­tra­le­ment oppo­sé à la réus­si­te de l’examen.
  2. Pré­pa­ra­ti­on insuf­fi­san­te du contenu
    Cer­ta­ins pren­nent l’ex­amen à la légè­re. Des ques­ti­ons à choix mul­ti­ples avec des répon­ses pré­dé­fi­nies à cocher et seu­le­ment 50% de bon­nes répon­ses néces­saires pour réus­sir — qu’est-ce qui pour­rait mal tour­ner, se deman­de-t-on. Mais c’est loin d’êt­re le cas. Les thè­mes juri­di­ques sont par­ti­cu­liè­re­ment dif­fi­ci­les. A cela s’a­jou­tent l’ex­ci­ta­ti­on, en par­ti­cu­lier lors de l’ex­amen oral, et des ques­ti­ons qui néces­si­tent de réflé­chir un peu dans les coins. Celui qui n’a pas les con­nais­sances néces­saires et donc la sécu­ri­té d’ac­tion se cata­pul­te rapi­de­ment vers l’é­chec. Une pré­pa­ra­ti­on com­plè­te est essen­ti­el­le pour réus­sir l’examen !
  3. Con­nais­sances insuf­fi­san­tes de l’allemand
    Beau­coup de cho­ses ont déjà été dites et deman­dées au sujet des con­nais­sances en alle­mand. Il est cer­tain que de nombreu­ses per­son­nes tra­vail­lent dans le sec­teur de la sécu­ri­té sans être de lan­gue mate­r­nel­le alle­man­de. Le mul­ti­l­in­gu­is­me est sou­vent important pour le tra­vail, mais des con­nais­sances suf­fi­san­tes en alle­mand le sont tout autant. En effet, l’ex­amen est pro­po­sé exclu­si­ve­ment en alle­mand et vous devez éga­le­ment pou­voir com­mu­ni­quer avec assu­rance en alle­mand au quo­ti­di­en en tant qu’agent de sécu­ri­té. Les tex­tes juri­di­ques sont rédi­gés dans un lan­ga­ge dif­fi­ci­le, l’al­le­mand des fon­c­tion­n­aires est sou­vent tout aus­si dif­fi­ci­le à com­prend­re et les ques­ti­ons d’ex­amen dépen­dent par­fois de quel­ques mots qui peu­vent chan­ger le sens dans un sens ou dans l’aut­re ou don­ner des indi­ca­ti­ons de solution.
  4. La struc­tu­re et les moda­li­tés de l’ex­amen ne sont pas claires
    Pour beau­coup, le cad­re de l’ex­amen n’est pas tota­le­ment clair. Mais ce n’est qu’en sach­ant quels sujets sont importants et com­ment l’ex­amen est struc­tu­ré que l’on peut s’y prépa­rer de maniè­re ciblée et effi­cace. Ain­si, il y a des sujets sur les­quels on peut pas­ser rapi­de­ment, aux­quels on peut géné­ra­le­ment répond­re avec du bon sens. En revan­che, cer­ta­ins sujets compt­ent dou­ble et d’au­t­res néces­si­tent un app­ren­tis­sa­ge plus inten­sif. A cela s’a­jou­tent des valeurs empi­ri­ques con­cer­nant l’ex­amen oral et des con­seils tac­ti­ques pour le trai­te­ment des ques­ti­ons d’ex­amen, qui dev­rai­ent par exemp­le être trans­mis par un pro­fes­seur ou un auteur compétent.
  5. Des con­di­ti­ons indi­vi­du­el­les difficiles
    Bien sûr, les gens sont dif­fér­ents. Chacun appor­te des con­di­ti­ons per­son­nel­les dif­fé­ren­tes et les con­di­ti­ons géné­ra­les (par exemp­le les obli­ga­ti­ons fami­lia­les, le temps lib­re pour l’app­ren­tis­sa­ge, l’en­vi­ron­ne­ment d’app­ren­tis­sa­ge, etc.) jouent éga­le­ment un rôle important dans la réus­si­te ou l’é­chec. Vous con­nais­sez peut-être des per­son­nes qui mémo­ri­sent les cho­ses en les regar­dant rapi­de­ment et qui peu­vent les rap­pe­l­er en un cla­quement de doigts. Pour d’au­t­res, c’est beau­coup plus dif­fi­ci­le. Cer­tai­nes per­son­nes n’ont aucun pro­blè­me à par­ler devant d’au­t­res per­son­nes en situa­ti­on d’ex­amen, la plu­part sont bien sûr ten­dues, cer­ta­ins par­ti­ci­pan­ts souf­frent même d’u­ne véri­ta­ble peur de l’examen.

Deman­dez-vous dans quel­le mesu­re les points ci-des­sus s’ap­pli­quent à vous, com­ment vous pou­vez évi­ter les err­eurs de pré­pa­ra­ti­on et com­pen­ser les éven­tu­el­les lacu­nes. Vous trou­verez direc­te­ment sur le por­tail d’in­for­ma­ti­on sur les com­pé­ten­ces de nombreux con­seils et Liens vers d’au­t­res sites ou médi­as tels que You­Tube.


Con­seils de lec­tu­re actuels sur l’ex­amen de com­pé­tence 34a :

Peut-on pas­ser l’ex­amen de com­pé­tence dans une aut­re langue ?

Peut-on passer l'examen de compétence dans une autre langue ?

Non. Pas­ser l’ex­amen 34a n’est pos­si­ble qu’en allemand.

Examen de com­pé­tence en matiè­re de sur­veil­lan­ce bien­tôt en rus­se, ara­be ou anglais

On m’a déjà sou­vent deman­dé si l’ex­amen de com­pé­tence selon le § 34a GewO pou­vait être pas­sé dans une aut­re lan­gue — com­me c’est le cas pour l’ex­amen du per­mis de con­dui­re qui, en Alle­ma­gne, se déroule ent­re aut­res en ang­lais, fran­çais, grec, ita­li­en, croa­te, polo­nais, por­tu­gais, rou­main, rus­se, espa­gnol et turc. Ce n’est pas pos­si­ble pour l’ex­amen de compétence !
Et c’est à mon avis une bon­ne cho­se. En effet, si les règles de la cir­cu­la­ti­on rou­tiè­re sont assez simi­lai­res dans l’UE, par exemp­le en ce qui con­cer­ne l’ap­pa­rence et la signi­fi­ca­ti­on des pan­neaux de signa­li­sa­ti­on, c’est plus déli­cat dans le domaine de la sécu­ri­té pri­vée. D’u­ne part, il faut pou­voir se dépla­cer avec une gran­de assu­rance à tra­vers les nor­mes juri­di­ques, c’est-à-dire con­naît­re en détail les lois et les règle­ments per­tin­ents du pays. D’aut­re part, on a tou­jours affai­re direc­te­ment aux gens et la com­mu­ni­ca­ti­on repré­sen­te un fac­teur essentiel dans les rela­ti­ons avec les aut­res, par exemp­le pour la déses­cala­de. Sans par­ler du fait que les tex­tes juri­di­ques alle­mands sont par­fois dif­fi­ci­les à com­prend­re sur le plan lin­gu­is­tique, la lan­gue a aus­si ses sub­ti­li­tés dans la pra­tique. Il est donc tout à fait logi­que de pou­voir com­mu­ni­quer dans la lan­gue du pays dans lequel on effec­tue son tra­vail. Bien enten­du, les con­nais­sances en lan­gues étran­gè­res sont éga­le­ment très importan­tes, si l’on pen­se par exemp­le à des évé­ne­ments avec un public inter­na­tio­nal, com­me des fes­ti­vals ou des salons. Le mul­ti­l­in­gu­is­me est un atout majeur dans le sec­teur de la sécurité.

 

A‑t-on beso­in d’u­ne preuve que l’on par­le suf­fi­sam­ment bien l’al­le­mand pour se pré­sen­ter à l’IHK ?

Lan­gue alle­man­de, lan­gue dif­fi­ci­le — c’est un dic­ton bien con­nu. L’expé­ri­ence mont­re que les per­son­nes dont la lan­gue mate­r­nel­le n’est pas l’al­le­mand ont par­ti­cu­liè­re­ment du mal à réus­sir l’ex­amen de com­pé­tence selon le § 34a GewO du pre­mier coup. Cela s’ex­pli­que notam­ment par le fait que les ques­ti­ons d’ex­amen ne sont pas tou­jours faci­les à com­prend­re. Il con­vi­ent donc, d’u­ne part, de bien se prépa­rer à l’ex­amen en ter­mes de con­tenu et, d’aut­re part, de dis­po­ser d’un cer­tain niveau de con­nais­sances lin­gu­is­ti­ques issues de la vie quo­ti­di­en­ne ain­si que de la lan­gue spé­cia­li­sée (ter­mes juri­di­ques, ter­mes tech­ni­ques du domaine de la sécu­ri­té, etc. Jus­qu’à pré­sent, les con­nais­sances lin­gu­is­ti­ques ne sont pas une con­di­ti­on d’ad­mis­si­on.. Cela signi­fie que vous n’a­vez pas beso­in de pré­sen­ter un cer­ti­fi­cat de lan­gue ou une preuve simi­lai­re pour pou­voir par­ti­ci­per à l’ex­amen de compétence.

 

Aides pour les par­ti­ci­pan­ts de lan­gue étran­gè­re aux cours de cul­tu­re générale

Si vous êtes nou­vel­le­ment arri­vé en Alle­ma­gne et que vous ne par­lez pas enco­re très bien l’al­le­mand, il est défi­ni­ti­ve­ment judi­cieux de par­ti­ci­per à un cours de lan­gue, même pour vous prépa­rer à l’ex­amen de la Chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie. Sou­vent, les uni­ver­si­tés popu­lai­res (VHS) pro­po­sent des cours de lan­gue. L’Of­fice fédé­ral pour la migra­ti­on et les réfu­giés (BAMF) encou­ra­ge en out­re la par­ti­ci­pa­ti­on à des cours de lan­gue ou d’in­té­gra­ti­on. De plus, les appli­ca­ti­ons d’app­ren­tis­sa­ge et bien sûr l’uti­li­sa­ti­on de la lan­gue alle­man­de au quo­ti­di­en peu­vent être très uti­les. Lexi­ques avec ter­mes tech­ni­ques pour le sec­teur de la sécu­ri­té sont dis­po­nibles dans le commerce.

Grand bil­let, petit bil­let — qu’est-ce que c’est ?

Grand billet, petit billet - qu'est-ce que c'est ?

La con­fu­si­on est grande

On lit régu­liè­re­ment dans les off­res d’em­ploi, les deman­des d’em­ploi ou les off­res de cours le grand ou le petit “Car­te de sécu­ri­téPar­fois appelé “grand” ou “petit” billet.
De tel­les appel­la­ti­ons sont éga­le­ment sou­vent uti­li­sées dans les forums, sur les réseaux sociaux ou même sur les pages des presta­tai­res de cours. Mais atten­ti­on ! Il n’y a pas de grand ou de petit per­mis de sécurité !

 

Qu’en­tend-on par “per­mis de sécurité” ?

L’ar­tic­le 34a de la loi sur le com­mer­ce et l’in­dus­trie défi­nit les con­di­ti­ons à rem­plir pour pou­voir “sur­veil­ler la vie ou les biens d’au­trui à tit­re pro­fes­si­on­nel”. Le site § 34a du code de la pro­fes­si­on s’adres­se en pre­mier lieu, aux Entre­pre­neur en sécu­ri­té et régle­men­te les con­di­ti­ons qu’ils doi­vent rem­plir pour pou­voir décla­rer une acti­vi­té de sur­veil­lan­ce. Mais il y est éga­le­ment sti­pulé que le pro­fes­si­on­nel ne peut con­fier l’exé­cu­ti­on de tâches de sur­veil­lan­ce qu’à des per­son­nes dési­gnées en tant qu’a­gents de sécu­ri­té. Tra­vail­leur qui, en tant que gar­di­ens, sont char­gés d’u­ne part d’assurer la sécu­ri­té des per­son­nes et des biens, et d’aut­re part de veil­ler à la sécu­ri­té des per­son­nes. néces­saire Fia­bi­li­té d’aut­re part, de pos­sé­der cer­ta­ins Qua­li­fi­ca­ti­ons mini­ma­les doi­vent pré­sen­ter. En ce qui con­cer­ne les qua­li­fi­ca­ti­ons, ce fameux “bil­let” ent­re sou­vent en jeu : par “grand bil­let”, cer­ta­ins enten­dent le fait d’a­voir réus­si à obte­nir un diplô­me. avoir réus­si l’ex­amen de com­pé­tence, c’est-à-dire la preuve de la réus­si­te à l’ex­amen à la Chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie. On appel­le par­fois “petit bil­let” le Par­ti­ci­pa­ti­on à l’in­for­ma­ti­on qui con­sis­te à sui­v­re seu­le­ment 40 unités d’ens­eig­ne­ment et à rece­voir une atte­sta­ti­on de par­ti­ci­pa­ti­on, le “cer­ti­fi­cat de par­ti­ci­pa­ti­on”. Atte­sta­ti­on d’ens­eig­ne­mentIl ne s’a­git pas d’un test. Lors de l’ens­eig­ne­ment, aucu­ne con­nais­sance n’est sys­té­ma­ti­quement tes­tée, il s’a­git sim­ple­ment d’u­ne sor­te de test de com­pré­hen­si­on rapi­de. En revan­che, l’ex­amen de con­nais­sances com­por­te un test écrit de 120 minu­tes sui­vi d’un examen oral. Le site Examen de com­pé­ten­ces est par con­sé­quent clair de qua­li­té supé­ri­eu­re que l’in­for­ma­ti­on, ce qui per­met de prend­re en char­ge des acti­vi­tés de sur­veil­lan­ce par­ti­cu­liè­res, com­me par exemp­le des ron­des dans la cir­cu­la­ti­on publi­que ou d’êt­re détec­ti­ve de magasin. Le dérou­le­ment de la pro­cé­du­re d’in­s­truc­tion et de l’ex­amen de com­pé­tence, les ques­ti­ons posées et les per­son­nes qui ne sont pas tenues d’y par­ti­ci­per sont (ent­re aut­res) décrits dans le Ordon­nan­ce sur la sur­veil­lan­ce sont réglés.

 

Pour­quoi uti­li­se-t-on des ter­mes incor­rects pour l’ex­amen des compétences ?

Il y a plu­s­ieurs rai­sons à cela, selon moi. Cer­tai­nes per­son­nes ne savent tout sim­ple­ment pas mieuxcer­ta­ins s’ex­pri­ment Con­fort que briè­ve­ment de l’ ”appa­rence” et cer­tai­nes per­son­nes (sur­tout des ent­re­pri­ses) uti­li­sent des ter­mes déli­bé­ré­ment erro­n­és. Com­me les ter­mes erro­n­és sont très cou­rants dans cer­ta­ins milieux (sur­tout chez les per­son­nes peu qua­li­fiées), de nombreu­ses per­son­nes qui sou­hai­tent se prépa­rer à l’ex­amen de com­pé­tence recher­chent par exemp­le sim­ple­ment le ter­me “per­mis de sécu­ri­té”. Ou alors Les ent­re­pri­ses font miroi­ter aux inté­res­sés plus que ce qu’el­les con­ti­en­nent réel­le­ment: Dans le pas­sé, il y a tou­jours eu des ent­re­pri­ses de for­ma­ti­on qui pro­po­sai­ent une qua­li­fi­ca­ti­on de “spé­cia­lis­te de la sécu­ri­té”. Cela sem­ble être plus ! Mais la plu­part du temps, elle ne com­prend “que” la pré­pa­ra­ti­on aux con­nais­sances. Pour un prix de plu­s­ieurs cen­tai­nes, voi­re de plus de mil­le euros. En revan­che, la for­ma­ti­on de spé­cia­lis­te de la pro­tec­tion et de la sécu­ri­té est une véri­ta­ble for­ma­ti­on pro­fes­si­on­nel­le de trois ans — il y a donc un ris­que de con­fu­si­on ! Mon con­seil Fai­tes donc bien atten­ti­on aux ter­mes uti­li­sés et, en cas de dou­te, rens­eig­nez-vous sur ce qu’ils signi­fi­ent con­crè­te­ment. Il est pré­fé­ra­ble de vous expri­mer clai­re­ment et d’uti­li­ser les ter­mes appro­priés. Vous mont­rez ain­si que vous vous y connaissez 🙂

 

Récem­ment, Jörg Zitz­mann s’est lui aus­si pen­ché sur le thè­me des “grandes/petites appa­ren­ces” dans l’épi­so­de 328 de son pod­cast sur la pro­tec­tion et la sécu­ri­té. En tant que direc­teur de l’A­ca­dé­mie pour la sécu­ri­té, il reçoit régu­liè­re­ment de tel­les deman­des et appor­te des éclair­cis­se­ments : https://www.podcast-fuer-schutz-und-sicherheit.de/podcast/328-grosser-oder-kleiner-securityschein/

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Bon­jour à tous ceux qui s’in­té­res­sent à l’expertise !

Depuis aujour­d’hui, le site d’in­for­ma­ti­on sur les con­nais­sances spé­cia­li­sées se pré­sen­te sous un nou­veau jour. Le gra­phis­me du site a été entiè­re­ment revu et il est désor­mais faci­le à uti­li­ser sur un smart­phone ! En out­re, l’off­re a été élar­gie. Posez vot­re ques­ti­on dans le Forum ou uti­li­sez le Recher­che sur le siteSi vous avez beso­in d’in­for­ma­ti­ons sur un sujet par­ti­cu­lier, vous pou­vez cont­ac­ter le ser­vice d’assistance.

Des nou­veau­tés tou­jours sur le blog

Une aut­re nou­veau­té est le web­log dans lequel vous êtes en train de lire cet artic­le. J’y publierai de brefs artic­les dès qu’il y aura des nou­veau­tés con­cer­nant l’ex­amen de com­pé­tence 34a ou d’au­t­res thè­mes liés à la sécurité !

À pro­pos de moi

Je m’ap­pel­le Han­nes Fich­tel, je suis exami­na­teur dans dif­fér­ents comi­tés d’ex­amen dans le domaine de la pro­tec­tion et de la sécu­ri­té à la Chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie. Depuis 2006, je tra­vail­le dans la sécu­ri­té pri­vée. En par­tant de l’in­for­ma­ti­on selon le § 34a GewO et de la for­ma­ti­on de spé­cia­lis­te de la pro­tec­tion et de la sécu­ri­té, j’ai évo­lué vers la for­ma­ti­on con­ti­nue ascen­dan­te de maît­re de la pro­tec­tion et de la sécu­ri­té (IHK) jus­qu’aux étu­des de bache­lor et de mas­ter dans le sec­teur de la sécu­ri­té. Je gère le por­tail d’in­for­ma­ti­on sur les com­pé­ten­ces et je suis à vot­re dis­po­si­ti­on pour répond­re à vos questions !

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